Maxime Collin (1er) et Alexis Lafrenière ont les buts des vainqueurs. La réplique est venue d’Alex Gritz. L’Océanic a limité l’offensive des Huskies a 18 lancers, dont 11 en troisième période. « Ce fut un bon match de route. Le jeu est très fermé sur leur petite patinoire. Il n’y a pas d’espace. J’ai moins aimé les pénalités en troisième qui ont permis aux Huskies de revenir. Audet a été très bon. Innis et Massicotte ont disputé un fort match », a commenté l’entraîneur-chef de l’Océanic, Serge Beausoleil.

Première tranquille

Première période assez tranquille comme l’indique les lancers dangereux d’un seul pour l’Océanic contre aucun de la part des Huskies qui a dirigé seulement trois lancers sur le gardien de l’Océanic, Raphaël Audet, qui a tout de même eu à se signaler lors d’une infériorité numérique. Avec quelques secondes à faire à la période, Vincent Marleau, a frappé le poteau lors d’un avantage numérique.

L’Océanic a amorcé la deuxième période en lion pour inscrire deux buts rapides. Maxime Collin a marqué son premier de la saison d’un angle fermé sur un tir que le gardien des Huskies, Zachary Émond, aimerait sûrement revoir. La rondelle est passée entre sa jambière et le poteau. Christopher Innis et Cole Cormier sont complices. Quelques minutes plus tard, le capitaine Alexis Lafrenière (18e) a dégainé d’un tir sur réception du cercle des mises en jeu bien alimenté par Isaac Belliveau pour prendre le gardien Émond hors position. Belliveau a commis une bourde en territoire défensif en fin de période, mais il a été sauvé par son gardien Audet qui a harponné le disque devant le joueur des Huskies.

Beausoleil jongle avec ses trios

Serge Beausoleil a modifié ses deux premiers trios en deuxième moitié de deuxième réunissant Zachary Bolduc à Lafrenière et Paré tandis que Joly s’est retrouvé avec Durocher et Raska. En troisième, on a vu Raska avec Paré et Lafrenière. « Quand tu jongles avec tes trios comme ça, c’est que tu veux créer une étincelle », a-t-il expliqué.

Pénalité coûteuse de Martel

Alors que l’Océanic contrôlait le match, Mikaël Martel a écopé d’une mauvaise pénalité après le coup de sifflet de l’officiel. Après de beaux efforts individuels d’Adam Raska et de Nathan Ouellet pour écouler du temps, Alex Gritz (2e) a réduit l’écart à un but avec 7 : 33 à faire. « Ce n’était pas une bonne pénalité de Martel. Il doit mieux gérer ses émotions. En fin de rencontre, Maxime Collin a semblé ébranlé à la suite d’un contact sévère. « Je ne crois pas que ce soit grave, mais il n’aurait pas dû absorber cette grosse mise en échec. Notre défenseur n’avait qu’un pied à faire pour placer la rondelle au lieu de mettre son coéquipier à risque », a indiqué l’entraîneur-chef.

En bref

Deux joueurs blessés de l’Océanic n’ont pas fait le voyage en Abitibi, soit le gardien Colten Ellis et l’attaquant Dmitri Zavgorodniy, qui est retourné en Russie, pendant une partie de sa convalescence, lui qui se remet d’une fracture de la clavicule. Ludovic Soucy (commotion cérébrale) est toujours à l’écart tandis que Maxime Collin effectuait un retour au jeu. Frédéryck Janvier, Jacob Kelly, Vincent Martineau et Antoine Leblanc ont été laissés de côté.

Les Huskies étaient privés des services des excellents défenseurs Justin Bergeron et Samuel Régis. Les hommes de Mario Pouliot ont rappelé le défenseur Zachary Cardinal des Grenadiers de Châteauguay midget AAA pour pallier ces absences. Alex Labbé et Jérémie Duguay étaient aussi absents. Les gardiens partants étaient Raphaël Audet et le vétéran de 19 ans appartenant aux Sharks de San Jose, Zachary Émond, de Saint-Cyprien, dans la MRC de Rivière-du-Loup. Émond présente un excellent dossier de 15 victoires et 11 défaites, dont trois en prolongation ou en fusillade. L’Océanic visitera les Foreurs vendredi à Val-d’Or avant de revenir à Rouyn-Noranda samedi. Les Huskies ne joueront pas d’ici là.