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05 décembre 2019

Le Musée régional de Rimouski a besoin d’amour

PATRIMOINE BÂTI

Francine Périnet

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

La directrice du Musée régional de Rimouski, Francine Périnet.

Le bâtiment patrimonial qui abrite le Musée régional de Rimouski a besoin d’une cure de jouvence. Sa directrice, Francine Périnet, sollicite l’aide de toute la population à cet effet.  

Afin de pouvoir bénéficier d’une aide financière gouvernementale, qui permettra de restaurer le bâtiment construit en 1823, le Musée doit démontrer son importance au sein de la communauté. Le Musée a lancé, à cet effet, une pétition visant à récolter 2 000 signatures en deux semaines. Cette pétition sera envoyée au ministère de la Culture et des Communications. Déjà, en 24 h, plus de 800 personnes avaient manifesté leur soutien au Musée.

La directrice indique que le bâtiment patrimonial qui abrite le Musée, rénové la dernière fois en 1992, a un réel besoin d’amour. « Le Musée a ouvert ses portes en 1972 à l’intérieur de la plus vieille église de Rimouski. Le bâtiment patrimonial aura bientôt 200 ans et son enveloppe architecturale présente d'importants signes de vieillissement. »

Musée régional de Rimouski

©Archives - Le Laurentien

Le bâtiment abritant le Musée régional de Rimouski a été construit en 1823-1824, il s'agissait d'une église.

Chauffage

Actuellement, l’équipe du musée doit calfeutrer fenêtres et portes et réparer le toit pour baisser les coûts en énergie. Car la facture pour le chauffage est salée, selon Mme Périnet : « À mon arrivée, il en coûtait près de 50 000 $ en compte d’électricité. Nous avons dû trouver des solutions temporaires pour isoler le bâtiment, on a baissé de près de 10 000 $, mais ça reste très coûteux. » Et le hic, c’est que le Musée doit puiser dans sa subvention au fonctionnement afin de pallier les travaux d’entretien ou de réparation sur le bâtiment, selon Mme Périnet.

La directrice indique que par deux fois, l’augmentation demandée de la subvention du ministère de la Culture leur a été refusée. « Mais il est encore possible d’aller chercher une autre forme d’aide financière auprès du ministère via un fonds spécial. C’est ce que nous essayons de faire. Nous souhaitons déposer le dossier avant les Fêtes au ministère. » Le Musée bénéficie de subventions provenant des gouvernements fédéral et provincial et municipal et compte sur l’appui monétaire de partenaires. Mme Périnet note toutefois que les donateurs se font prudents et les commandites, plus rares.

Carnet de santé

Avant de pouvoir évaluer le montant des éventuelles rénovations, le bâtiment doit être examiné sous toutes ses coutures par des professionnels ingénieurs et architectes, qui en dresseront un carnet de santé : « Ce carnet de santé coûte à lui seul 25 000 $. Nous allons lancer, mi-décembre une campagne de financement participatif à cet effet, une contribution du milieu qui devrait également nous permettre de montrer au ministère que la communauté est derrière nous. »

Dans une autre étape de son développement, le Musée souhaiterait pouvoir se doter d’un espace de rencontres au rez-de-chaussée, pour continuer d’impliquer la communauté. « Une exposition permanente sur l’histoire régionale nous a aussi été beaucoup demandée, c’est quelque chose que nous envisageons également. »

Ouverture à la communauté

Si le mandat du Musée n’a pas réellement changé, Mme Périnet indique que les rapports de l’institution avec sa communauté ont, eux, changé, pour évoluer vers un rapprochement et davantage de partenariats et de collaborations. « On a développé une belle programmation de médiation culturelle depuis les dernière années, et cela a récolté un franc succès. On essaie d’impliquer au maximum la population dans le musée, en créant des comités auxquels peuvent participer les gens, comme notre comité jeunesse. »

Les efforts ont sans doute porté fruit, puisque Mme Périnet affirme qu’au mois de septembre cette année, le nombre d’entrées au musée était déjà supérieur à celui de l’année passée au complet. Dans son bilan pour 2018-2019, le Musée enregistrait également une hausse importante de l’achalandage scolaire et de l’achalandage en général, allant de pair avec l’augmentation des activités d’éducation et de médiation.

La pétition est disponible au : https://secure.avaaz.org/fr/community_petitions/Minist_16/?fTnwjpb&fbogname=Mus%C3%A9e+R.&fbclid=IwAR0rKMgkrKjkJPnMwEY9bu2zaoFGzwsBIBoS9LTWguMxIcajZAILfRPJwj4

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