Le sommelier Philippe Lapeyrie dévoile ses coups de cœur pour 2020

De nouveaux vins, textes et anecdotes, de nombreuses fiches techniques et commentaires de dégustation ou suggestions d’accords de mets composent ce livre et guident l’amateur dans la découverte de 300 cuvées réussies de rouge, blanc ou rosé parmi les 2000 échantillons dégustés par Philippe Lapeyrie au cours de la dernière année avec son complice, le sommelier Mathieu St-Amour.

De nouveaux éléments d’information apparaissent dans ce guide. « On retrouve cette année, une section comprenant une liste des 10 plus beaux terroirs de la planète vin. Avant de mourir, on devrait visiter au moins un de ces endroits dans le monde où l’on trouve de la vigne. La nouvelle section “La constance” dévoile une liste d’une dizaine de vins constants, linéaires et fiables qui au cours des 10 dernières années ne nous ont pas déçus, malgré le fait que la plupart des vins ne sont jamais égaux d’une année à l’autre. À consulter aussi notre palmarès des meilleurs mousseux et champagnes, des meilleurs vins du Québec, les meilleurs apéros, les vins de garde ou ceux qu’on offre en cadeau », détaille Philippe Lapeyrie.

Rouge, blanc, rosé ou orange ?

Après une grande popularité des vins blancs chez nos parents dans les années 70-80 (Hochtaler, Liebfraumilch, Baby Duck, Harfang des Neiges, l’Oiseau Bleu), les Québécois sont tombés en amour avec les vins rouges au cours des années 90-2000. À l’approche de 2020, les tendances culinaires changent chez les consommateurs de vins. « Moins de viande, plus de poissons, salades et sushis et voilà que le vin blanc regagne en popularité (33 % des ventes à la SAQ). Les blancs sont meilleurs qu’avant et ils offrent de plus beaux accords avec les fromages. Quant aux vins rosés (4,9 % des ventes), le Buti Nages 2018, le Vieux Château 2018, le Côte des Roses 2017, le Mirabeau en Provence 2018 et l’AIX 2017 comptent parmi notre top 5 des rosés. Une autre tendance qu’on remarque depuis deux-trois ans, c’est l’arrivée des vins orange, un vin de macération plus dispendieux cependant, à servir pas trop froid », conseille Philippe Lapeyrie.