L’aéroport de Mont-Joli tourne la page sur une année d’exception

L’année 2019 aura été fort occupée à l’Aéroport régional de Mont-Joli, qui a pu compter sur une forte croissance de son achalandage, principalement en raison de l’ajout de liaisons aériennes causé par l’interruption du service de traverse entre Matane et la Côte-Nord.

L’aéroport accueille bon an, mal an, plus de 60 000 voyageurs (75 000 l’an passé). En août, lors du retour du service maritime, un bilan provisoire faisait état d’environ 30 000 passagers supplémentaires qui auront transité par les installations mont-joliennes. Le service aérien avait également repris pendant quelques jours à l’automne. À cela s’ajoutent, depuis un an, les vols transportant les travailleurs vers les installations de Mine Raglan dans le Grand Nord, ainsi que les vols de Sunwing qui étaient, une fois de plus, très populaires.

Au chapitre des revenus pour 2019, le décompte n’est pas tout à fait complété. Il y a lieu de croire la Régie intermunicipale de l’Aéroport régional de Mont-Joli aura engrangé des sommes supérieures à celles des dernières années. La Régie a récemment adopté des prévisions budgétaires de près de 1,7 M$ pour l’année 2020. Il s’agit d’une hausse d’environ 2 % par rapport à l’année en cours.

« C’était une année exceptionnelle. Déjà, nos chiffres de 2017 et 2018 étaient bons. À mon avis, ceux de 2019 seront meilleurs. Nos besoins financiers augmentent tranquillement. On ne sait pas comment la prochaine année va se passer, mais si on se fie à 2019, la tendance qui se dessine laisse présager qu’on devrait avoir une autre bonne année. J’ai bien hâte d’avoir tous les chiffres de 2019. J’ai l’impression qu’on aura de bonnes nouvelles à annoncer aux MRC partenaires », constate le président de la Régie, Bruno Paradis.

« Des projets plein la table »

L’année 2020 servira notamment au déploiement de nouveautés. Air Canada avait notamment annoncé en octobre l’ajout de connexions vers des destinations vacances à partir de Mont-Joli, ainsi que la mise en place de forfaits permettant de favoriser l’accès des touristes à la région.

« La forfaitisation reste à construire. Nous aurons des discussions avec les associations touristiques du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie. Nous avons de bons sons de cloche des divers intervenants. 2020 sera une année de mise en place pour ce projet. C’est porteur à long terme. Nous avons des projets plein la table. Notre direction générale ne chôme pas. C’est un secret de polichinelle, mais d’autres annonces s’ajouteront dans les prochains mois », prévoit M. Paradis.