La Mitis a sa nouvelle Politique Municipalité amie des aînés

La MRC de La Mitis a lancé, dimanche à Mont-Joli, sa Politique Municipalité amie des aînés (MADA), qui permettra d’orienter les décisions des administrations municipales et les organismes dans une optique de bien-être des personnes aînées du territoire.

Le comité de pilotage, la MRC de La Mitis et les 12 municipalités inclues cette démarche ont franchi cette étape après deux ans de travail et de consultations publiques. Cette politique permettra de guider les décideurs dans le but d’agir dans l’intérêt des personnes de 50 ans. L’objectif est d’offrir dans La Mitis un milieu de vie engagé, inclusif et stimulant, où les aînés ont la possibilité de demeurer actifs et de poursuivre leur contribution dans leur communauté.

« Notre population aînée a fondé, forgé, créé et aménagé La Mitis telle qu’on la connaît aujourd’hui. Nous leur devons bien de pouvoir y vieillir sous le signe de l’épanouissement », souligne le préfet de la MRC de La Mitis, Bruno Paradis.

Six axes d'intervention

La nouvelle Politique MADA comprend 152 actions locales différentes sur un total de 386. Plus de 3 600 propositions et commentaires ont été émis lors de l’étape des consultations. La démarche a de plus nécessité 57 réunions du comité de pilotage et 12 comités locaux. Au total, 140 personnes ont participé de près ou de loin à la démarche. Près de 700 aînés ont été consultés.

Six axes d’intervention ont été identifiés. Il y a d’abord l’habitation, le milieu de vie et les espaces extérieurs. S’ajoutent le transport et la mobilité; le respect et l’inclusion sociale; la participation sociale, la vie communautaire et les loisirs; le soutien communautaire et les services de proximité; ainsi que la communication et l’information.

La Politique MADA de La Mitis est détaillée dans un document intitulé « Le Vire-vent », qui prend la forme d’un magazine. « Dès le début de la réflexion sur la forme que prendrait le document, il y a eu une volonté très forte de sortir des sentiers battus. Nous voulions produire un document attrayant, qui suscite l’envie de lecture et qui ne passe pas inaperçu, puisqu’énormément de personnes ont participé à cette démarche », explique la chargée de projet MADA, Catherine Aubut.