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07 février 2020

Les militants pour le droit au logement freinés par la météo

Manifestation devant l'Assemblée nationale

Logements

©Archives - Le Laurentien

Des militants de la région dénoncent les conséquences de la pénurie de logement qui sévit dans certaines municipalités du Bas-Saint-Laurent.

Un convoi d’une cinquantaine de personnes du Bas-Saint-Laurent devait prendre part aujourd’hui à une manifestation devant l’Assemblée nationale de Québec aujourd’hui afin de dénoncer les conséquences de la pénurie de logements dans la région, mais Dame Nature en a décidé autrement.

Les conditions météo entraînent l’annulation de cette mobilisation qui s’inscrit dans le cadre des caravanes du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU). Des membres d’organismes communautaires de Rimouski, Mont-Joli et Sainte-Luce notamment, devaient prendre part à la mobilisation. Sur leur chemin, les militants devaient s’arrêter à Montmagny, pour se rassembler devant le bureau de la ministre régionale, Marie-Eve Proulx.

Le FRAPRU et le Comité logement Rimouski-Neigette souhaitent démontrer aux élus les conséquences de la pénurie de logements dans les municipalités du Bas-Saint-Laurent sur les locataires. À Rimouski, le taux d’inoccupation se situe à 2,6 %, ce qui est en deçà du seuil d’équilibre de 3 %. Les deux organismes craignent que la rareté des logements locatifs n’aggrave les problèmes des ménages déjà mal-logés.

« Lors du Recensement de 2016, 3 575 ménages locataires du Bas-Saint-Laurent avaient des besoins impérieux de logement, parce qu’ils vivaient dans un logement trop cher, trop petit ou en mauvais état. Leur revenu médian, qui n’est que de quelque 12 500 $, ne leur permet pas de vivre convenablement dans les rares logements disponibles, souvent très chers, et encore moins dans ceux qui se construisent », avance le coordonnateur du Comité logement Rimouski-Neigette, Guy Labonté.

Selon M. Labonté, la difficulté d’accès à un logement oblige les personnes à faible revenu à avoir accès aux services d’aide alimentaire pour joindre les deux bouts. L’an passé, 256 demandes pour non-paiement de loyer ont été introduites au bureau de Rimouski de la Régie du logement du Québec.

Programme AccèsLogis

Le Comité Rimouski-Neigette déplore aussi que peu de logements sociaux aient vu le jour dans les dernières années. « Plusieurs municipalités et organismes, ont une volonté de voir des projets de logements publics, coopératifs ou sans but lucratif se réaliser dans leur milieu, mais le programme québécois AccèsLogis a été sous-financé durant 10 ans, et un important retard a été accumulé », indique Guy Labonté, ajoutant que la promesse de la Coalition Avenir Québec de livrer 15 000 logements n’est toujours pas réalisée.

Le FRAPRU et le Comité logement Rimouski-Neigette réclament un chantier de 50 000 nouveaux logements sociaux en cinq ans au Québec.

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