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07 février 2020

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

Suicide : « Parlons – écoutons et évitons de faire la sourde oreille » - Louis-Marie Bédard

ACTIVITÉ DE SENSIBILISATION

Semaine nationale de prévention du suicide.

©Photo : gracieuseté Toimetaja tõlkebüroo – Unsplash.com

30e semaine nationale de prévention du suicide.

La Fondation prévention du suicide du Bas-Saint-Laurent, présentait jeudi à l’occasion de la 30e semaine nationale de prévention du suicide, une ciné-conférence du documentaire « SANS TOI » à la Coopérative de solidarité Paradis à Rimouski.

Cette activité se voulait un moment de sensibilisation à la prévention du suicide et de promotion à la santé mentale dans le cadre de cette Semaine nationale qui se tient jusqu’au 8 février.

La diffusion de messages publicitaires et d’autres moyens d’action déployés portent légèrement leurs fruits en regard des données disponibles de 2017 sur le suicide au Bas-Saint-Laurent. Selon Louis-Marie Bédard, directeur général du Centre de prévention du suicide et d’intervention de crise du BSL, la région du Bas-Saint-Laurent déplore 27 suicides (quatre de moins qu’en 2016) sur son territoire, une statistique en légère diminution au cours des dernières années. « Ça demeure un relevé énorme et on travaille fort pour que les chiffres baissent encore, mais on se bat contre un fléau incessant dans lequel nous avons un rapport de force compliqué. C’est certain que si on le prend à l’échelle d’une vie, on a fait des progrès immenses, car rien n’est plus précieux qu’une vie. »

M. Bédard rappelle que cette statistique est plus élevée que les accidents de la route pour notre région. « D’ailleurs, on ne comprend pas pourquoi on n’a pas autant de visibilité que la sécurité routière, pourtant nos attentes sont claires par rapport à la stratégie nationale de prévention. »

Louis-Marie Bédard, directeur général du Centre de prévention du suicide et d’intervention de crise du BSL.

©Photo : archives L'Avantage

Louis-Marie Bédard, directeur général du Centre de prévention du suicide et d’intervention de crise du BSL.

«Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime ! » - Dicton populaire

Mélanie L. Dion, documentariste et réalisatrice du film « Sans toi ».

©Photo : Facebook

Mélanie L. Dion, documentariste et réalisatrice du film « Sans toi ».

À la suite d’un décès par suicide dans son entourage, la coréalisatrice du film « Sans toi », Mélanie L. Dion a voulu comprendre pourquoi certains individus posent ce geste ultime. Pour y parvenir, son équipe a suivi durant sept ans l’évolution du deuil et les étapes de celui-ci auprès de deux familles endeuillées par suicide en essayant de comprendre quels étaient les éléments qui ont poussé les victimes vers ce geste. « On a constaté que le deuil des individus évolue à un rythme différent d’un membre de la famille à l’autre. Je me suis entourée de spécialistes et d’experts en prévention du suicide et en santé mentale, j’ai beaucoup lu sur ce sujet et je me suis assurée de lancer des messages positifs et d’espoir qui laissent entendre que la crise suicidaire est passagère et qu’il y a de l’espoir après la crise. »

Le Centre de prévention du suicide et d’intervention de crise du BSL rappelle l’importance d’être à l’affût des signes de détresse et de diriger la personne fragilisée vers les ressources adéquates en demandant de l’aide dès les premiers signes de désespoir. Ce service opère 24 heures sur 24 au 1 866 APPELLE (1 866 277-3553).

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