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25 février 2020

Les défis de l’intégration de travailleurs étrangers

Témoignage

Andrée Blouin Murphy Louamba

©Jean-Philippe Langlais - Le Laurentien

Andrée Blouin a accueilli, en août 2019, Murphy Louamba au sein de son équipe.

De plus en plus d’employeurs se tournent vers l’international pour pallier à la rareté de la main-d’œuvre en cours dans la région, mais si l’intégration des travailleurs au sein d’entreprises d’ici peut représenter un défi à différents égards, le jeu peut en valoir la chandelle.

Le manque de main-d’œuvre touche plusieurs secteurs d’activité dans la région, dont la coiffure. Propriétaire d’un salon à Rimouski, Andrée Blouin a choisi d’accueillir une travailleuse provenant de l’étranger. Par le biais d’Accueil et intégration Bas-Saint-Laurent, elle a fait la connaissance de Murphy Louamba, une réfugiée du Congo établie à Rimouski depuis juin 2019. Bénéficiant déjà d’une formation en coiffure acquise dans son pays d’origine, Murphy a joint en août l’équipe du salon Andrée Blouin Coiffure.

L’adaptation vient avec son lot de défis sur le plan technique, technologique et bien sûr, linguistique. Avec pour langue principale le lingala, Murphy est aujourd’hui impliquée dans une démarche de francisation en milieu de travail. « On voulait que Murphy apprenne le français et qu’elle puisse communiquer. Actuellement, on participe à sa francisation. Après, j’agirai comme compagnon de travail. Nous allons contribuer à sa formation. Nous sommes en train de mettre les choses en place », décrit Andrée Blouin.

Chez les employeurs, la lourdeur administrative peut parfois refroidir les ardeurs de certains tentés de se lancer dans une telle aventure. « C’est complexe. C’est beaucoup de bureaucratie et ça donne une surcharge de travail. Maintenant, ça va bien. S’il y a une personne que je dois remercier dans tout le processus, c’est Christiane Arsenault d’Emploi Québec. C’est grâce à elle si j’ai continué puisque ça peut être difficile par moments. Une chance que nous l’avons eue sur notre chemin », témoigne Mme Blouin.

Un « match » gagnant

Malgré les différents obstacles à surmonter dans un tel processus, la démarche en vaut la peine, selon Andrée Blouin. L’expertise de Murphy en matière de coiffure africaine permet au salon de diversifier son offre de services. Si cette expérience apporte épanouissement et accomplissement à Murphy, ses collègues du salon en retirent beaucoup sur le plan humain et culturel.

« Murphy est mon rayon de soleil. C’est mon coup de cœur humain. Elle nous fait enlever des barrières. Elle nous apporte beaucoup. Au travail, elle a une dextérité que nous n’avons pas. Murphy est une personne très dévouée. La clientèle l’apprécie beaucoup », souligne Andrée Blouin.

Commentaires

26 février 2020

Suzanne

Merci pour votre ouverture et votre implication . Vous contribuez ainsi au delà de la réponse aux besojns de votre entreprise à mettre des balises sociales pour l'intégration.

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