Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

27 février 2020

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

40 000 éperlans arc-en-ciel capturés par des braconniers au BSL

RÉSEAU DE BRACONNAGE DÉMANTELÉ

Marc Antoine Couillard, biologiste au MFFP; le commandant Denis Caron, directeur de la Faune Bas-St-Laurent — Gaspésie — Îles-de-la-Madeleine et le lieutenant Alain Dubé, chef de service, Protection de la faune au bureau de Rimouski-Causapscal.

©Photo : Charles Lepage - Le Laurentien

Marc Antoine Couillard, biologiste au MFFP; le commandant Denis Caron, directeur de la Faune Bas-St-Laurent — Gaspésie — Îles-de-la-Madeleine et le lieutenant Alain Dubé, chef de service, Protection de la faune au bureau de Rimouski-Causapscal.

Les pratiques illégales d’un réseau de braconnage opéré par plusieurs individus de la région du Bas-Saint-Laurent, viennent de prendre fin à la suite d’une longue et minutieuse enquête menée par les agents de la faune du ministère des Forêts de la Faune et des Parcs.

L’opération « Effiléfin » (du nom d’un poisson mince et allongé) a mobilisé depuis hier matin, 140 agents de la protection de la faune provenant de toutes les régions du Québec. Ceux-ci interviennent auprès de contrevenants et rencontrent des témoins importants dans la région. Selon les chiffres dévoilés jeudi matin en conférence de presse, au-delà de 40 000 éperlans arc-en-ciel auraient été vendus illégalement par plusieurs groupes d’individus au cours de la saison hivernale en cours.

« L’enquête a permis de démontrer l’existence de sept cellules distinctes qui opéraient principalement à Trois-Pistoles et à L’Isle-Verte sur le fleuve Saint-Laurent. Certains suspects pouvaient cumuler des ventes jusqu’à 15 000 éperlans par année. Les captures étaient écoulées entre Rivière-du-Loup et Rimouski. Les frappes d’hier qui se poursuivent aujourd’hui visent autant les acheteurs que les vendeurs », commente le commandant Denis Caron, directeur de la Faune Bas-St-Laurent – Gaspésie - Îles-de-la-Madeleine.

Marc Antoine Couillard, biologiste au MFFP; le commandant Denis Caron, directeur de la Faune Bas-St-Laurent — Gaspésie — Îles-de-la-Madeleine et le lieutenant Alain Dubé, chef de service, Protection de la faune au bureau de Rimouski-Causapscal.

©Photo : Charles Lepage - Le Laurentien

Marc Antoine Couillard, biologiste au MFFP; le commandant Denis Caron, directeur de la Faune Bas-St-Laurent — Gaspésie — Îles-de-la-Madeleine et le lieutenant Alain Dubé, chef de service, Protection de la faune au bureau de Rimouski-Causapscal.

Les six cabanes saisies sont entreposées au bureau de la protection de la faune à Pointe-au-Père.

©Photo : Charles Lepage - Le Laurentien

Les six cabanes saisies sont entreposées au bureau de la protection de la faune à Pointe-au-Père.

À ce bilan provisoire, s’ajoute la saisie de six cabanes de pêche, une pesée, des carnets de commandes et des listes de clients. Plus de 200 individus ont été rencontrés et les amendes, si ces personnes sont reconnues coupables, pourraient atteindre un total de plus de 500 000 $. Les principales infractions reprochées sont la vente et l’achat d’éperlans-arc-en-ciel capturés à la pêche sportive; le surplus de prises d’éperlans et la possession illégale de poissons. Des rencontres d’individus par les agents sont encore prévues d’ici la semaine prochaine.

« Les signalements du public ont permis en 2017 de commencer cette enquête. La population locale, principalement celle de Trois-Pistoles et L’Isle-Verte, achetait l’éperlan qui était consommé en l’espace de quelques jours, donc il n’y avait pas vraiment d’entreposage chez les personnes qui en faisait l’achat. Les captures se faisaient à la ligne au moyen de brimbales (petites cannes à pêche) à l’intérieur des cabanes, sans filets. Certains d’entre eux pouvaient capturer jusqu’à 300 éperlans par jour », précise le lieutenant Alain Dubé, chef de service, Protection de la faune au bureau de Rimouski-Causapscal.

La population d’éperlans arc-en-ciel du Sud de l’Estuaire du Saint-Laurent est désignée « Espèce vulnérable » en vertu de la loi sur les espèces menacées et vulnérables du Québec. Pour le biologiste Marc Antoine Couillard du MFFP, la pression faite sur les éperlans reproducteurs par ce réseau de braconniers a sans doute eu un impact sur la reproduction annuelle de cette espèce.

Commentaires

28 février 2020

Sylvie jenniss

Ils vont faire quoi avec les poissons saisie

28 février 2020

Jacques Landry

Félicitations aux représentants et agents du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs pour cette opération de lutte au braconnage d'éperlans. En souhaitant que ces braconniers soient punies à la hauteur de leurs méfaits et que tous les pêcheurs d'éperlans prennent conscience de la vulnérabilité de cette ressource...collective car c'est nous tous qui avons été dépouillé! Il serait opportun que l'argent des amendes soit retourné dans les programmes de restauration de l'éperlan dans le Bas St-Laurent.

29 février 2020

Sylvie jenniss

MR. Yvon gagné pourriez vous me dire ce qu’ils vont faire avec les éperlans saisie

29 février 2020

sylvie jenniss

MR Yvon gagné n’a pas le goût de me répondre c’est bien triste

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média