Reprise des chirurgies non-urgentes après le confinement

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©Archives - Le Laurentien

Heureusement, maintenant que la situation s’est calmée, ces opérations vont pouvoir reprendre.

La pandémie du COVID-19 a causé un veritable desastre dans l’organisation des hôpitaux. Selon le gouvernement du Québec, des milliers de chirurgies ont été reportées à cause de la crise. Heureusement, maintenant que la situation s’est calmée, ces opérations vont pouvoir reprendre.

Une lueur d’espoir pour les patients

La pandémie a obligé les médecins à libérer les lits d’hôpital pour pouvoir accueillir l’avalanche de patients atteints de la covid-19. Cela a eu pour conséquence le report des chirurgies considérées non-urgentes.

C’est donc avec un grand soulagement que les patients ont accueilli la dernière annonce de la ministre de la santé qui a autorisé la reprise des chirurgies reportées à cause de la pandémie. En effet, selon l’estimation du gouvernement, environ 68.000 chirurgies ont été reportées. Tandis que la Fédération des médecins spécialistes du Québec affirme que les reports concernent plus de 81.000 chirurgies. Le pire c’est que parmi ces opérations reportées, on compte des opérations semi-urgentes en oncologie. À force d’attendre, l’état de ces patients s’est détérioré. Si la tumeur était encore opérable au début du confinement, ce retard de quelques semaines a causé l’aggravation, voir même le décès de certains malades.

La déclaration de la ministre a également ravi les femmes qui souhaitaient avoir recours à la chirurgie des seins pour gagner en confiance.

Des difficultés pour se rattraper

Même si la reprise d’activité est de 66% pour ce mois de juillet (un meilleur résultat que ce qui a été espéré), l’écart reste important. En effet, les chirurgiens sont obligés de mettre les bouchées doubles pour se rattraper. En outre, la liste d’attente est encore longue et il va falloir patienter avant de pouvoir se faire prendre en charge. Afin de s’assurer que les cas prioritaires soient pris dans les meilleurs délais, tous les dossiers doivent être étudiés par un comité collégial de docteurs.

Par ailleurs, on a constaté un problème au niveau du personnel soignant. Effectivement, la pénurie de la main-d’œuvre dans le domaine médical reste d’actualité. En guise de solution, certains soignants sont obligés de travailler plus le soir et pendant le week-end. Pour faire avancer le travail, certains patients sont également transférés vers d’autres hôpitaux d’autres régions. En allant dans des centres moins occupés, ils auront plus de chances de se faire opérer rapidement.

Mais il ne faut pas oublier que la pandémie est toujours d’actualité. Des mesures de protection doivent donc être mises en place dans les blocs opératoires. Bien qu’elles soient indispensables pour éviter une contamination, elles contribuent à ralentir les chirurgiens dans leur travail.

Bref, les chirurgiens avancent lentement, mais sûrement. D’un autre côté, les patients ne peuvent attendre de se faire prendre en charge. Nombreux sont même inquiets qu’une deuxième vague de la COVID-19 arrive et ruine tout.