19 août 2020

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

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©Photo Gracieuseté Gaétan Morissette

En plus de tailler ses cèdres en formes diverses, Jean-Guy Cimon fabrique des sculptures de pierre.

L’horticulture a toujours été une passion pour Jean-Guy Cimon. Depuis 1993, l’homme de Saint-Joseph-de-Lepage transforme son terrain de 215 sur 150 pieds en véritable œuvre d’art. En plus de tailler ses cèdres en formes diverses, il fabrique des sculptures de pierre. « Après que j’ai commencé, je n’ai pas arrêté. Tous les ans, j’en fais un peu plus. Au début, c’était les cèdres et ensuite ça a été les pierres », affirme-t-il.

L’homme de 65 ans est à la retraite depuis deux ans. Il a travaillé dans plusieurs domaines, dont la menuiserie et la peinture. « J’ai déjà travaillé dans un centre de jardinage et j’ai tout le temps aimé ça. Ça m’a donné des idées. Je suis un gars manuel qui fait toutes sortes de choses. J’aime ça, je me sens bien là-dedans. J’aime aussi que les gens trouvent ça beau, ça m’encourage », exprime Jean-Guy Cimon.

©Photo Gracieuseté Gaétan Morissette

Jean-Guy Cimon et sa conjointe attirent les visiteurs avec leur aménagement paysager.

L’aménagement du terrain de monsieur Cimon est un travail d’équipe puisque sa conjointe l’aide grandement, notamment en s’occupant des fleurs. Tous les deux apprécient le contact avec les gens qui visitent leurs installations.

« Il y a assez souvent des personnes qui ralentissent ou qui s’arrêtent pour regarder. Certains entrent dans la cour et viennent nous parler. C’est le fun. Ça donne des idées aussi. Tout ce que j’ai fait ici n’a pas coûté cher. Il faut savoir comment les utiliser, mais ce ne sont pas des produits qui coûtent une fortune », explique le paysagiste amateur.

Comme il ne peut pas exercer sa passion à l’année, Jean-Guy Cimon s’est équipé d’outils pour pouvoir travailler la pierre pendant l’hiver. Il n’a pas l’intention d’arrêter de sitôt d’embellir son terrain.

« Chaque printemps, nous rajoutons de nouvelles choses et pendant l’été nous faisons l’entretien. Mes oiseaux de cèdre, je les taille deux fois par année, à la mi-juillet et à la fin du mois d’août. Je suis fier parce que ça m’a pris des années à construire ça. Ce ne sont pas des choses que tu peux acheter au magasin », conclut-il en riant.