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11 septembre 2020

Communiqué L'Avantage - redactionrimouski@medialo.ca

C'est la fin des activités de karaoké au Québec

Jamais trop tôt

©Photo gracieuseté - Le Laurentien

Cette décision fait suite à certains cas de transmission survenus au cours des dernières semaines.

Les autorités de santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux annoncent qu'à compter d'aujourd'hui, les activités de karaoké qui se tiennent dans des lieux publics, tels que les bars ou encore des salles louées ou des salles communautaires, doivent être suspendues, en raison des risques de propagation qu'elles présentent.

Cette décision fait suite à certains cas de transmission survenus au cours des dernières semaines, peut-on lire dans un communiqué de presse. Plusieurs facteurs de risque expliquent cette décision, comme la projection de gouttelettes respiratoires lorsque les personnes chantent, la proximité entre les participants et le partage d'objets communs, notamment les micros.

Cette interdiction s'inscrit dans le cadre de mesures de prévention plus vastes visant à limiter la transmission communautaire du virus et à contrer une possible deuxième vague. Les activités de karaoké organisées dans un lieu privé rassemblant des personnes n'habitant pas à la même adresse sont pour leur part fortement déconseillées.

Enfin, l'ensemble des tenanciers de bars ont l'obligation, dès aujourd'hui, de tenir un registre des clients qui entrent dans leur établissement. Cette pratique, qui était déjà encouragée, vise à faciliter davantage l'identification des contacts par les autorités de santé publique en cas de contamination.

« En raison des risques réels de transmission de la COVID-19 que représente la tenue d'activités de karaoké, que ce soit dans les bars ou ailleurs, nous avons pris la décision de suspendre ces dernières dans les lieux publics sur l'ensemble du territoire québécois. Cette mesure s'inscrit dans nos actions de prévention en vue d'une probable deuxième vague de cas. Elle n'empêche toutefois pas les établissements visés de poursuivre leurs autres activités, de manière conditionnelle au respect des consignes en vigueur », mentionne le directeur national de santé publique, Horacio Arruda.

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