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24 septembre 2020

Le député Blanchette-Joncas s'exprime sur l'avenir de la cathédrale

LETTRE EN RÉPONSE À UNE CITOYENNE

Maxime Blanchette-Joncas

©Photo Gracieuseté

Le député fédéral de Rimouski-Neigette - Témiscouata - Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas.

PAR MAXIME BLANCHETTE-JONCAS - Madame, j’ai lu attentivement la lettre que vous m’avez adressée concernant l’avenir et surtout la préservation de la cathédrale de Rimouski. Tout comme vous, la sauvegarde de notre patrimoine me tient profondément à cœur et je partage votre inquiétude pour cet édifice emblématique du centre-ville. Mince consolation pour nous deux, un récent rapport d’expert démontre que l’état de ce temple ne s’avère pas aussi catastrophique qu’on pourrait le croire, malgré sa fermeture, il y aura bientôt six ans.

Cela étant dit, vous devez savoir que le patrimoine religieux relève directement du gouvernement québécois. C’est pourquoi mon collègue de Rimouski à l’Assemblée nationale, Harold LeBel, a récemment réclamé que la cathédrale soit reconnue bien patrimonial. Pour que ses prières soient entendues, il faut cependant d’abord atteindre une condition importante que monsieur LeBel a clairement évoquée lors de sa conférence de presse : que le milieu en vienne à un consensus pour un projet rassembleur.

Ensuite, il faudra convaincre la ministre québécoise de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, et le Conseil du patrimoine religieux du Québec de revoir la classification de la cathédrale, cotée D. À titre de comparaison, l’église Saint-Pie-X a été cotée B par le même organisme.

Pour ce qui est de mon intervention personnelle, j’ai déjà amorcé des recherches et une série de contacts administratifs à Ottawa quant aux différentes contributions potentielles du gouvernement fédéral au projet. À vrai dire, les démarches exigeront beaucoup de patience.

Il nous faut savoir qu’à l’heure actuelle, les programmes souhaités sont pratiquement inexistants. Or, je travaille ardemment à trouver un compromis qui serait acceptable aux fins administratives fédérales, puisqu’Ottawa peut financer des travaux sur les infrastructures religieuses, à condition qu’elles soient désacralisées ou reconnues patrimoniales par les autorités québécoises.

Vous voyez donc dans quelle dynamique nous nous trouvons : les défenseurs de la cathédrale, dont je suis, doivent obtenir l’appui de Québec avant tout engagement d’Ottawa. En tant que Rimouskois, je ne peux me résoudre à une fin malheureuse à cette histoire, moi non plus.

Dans l’espoir que les Rimouskoises et les Rimouskois de bonne volonté trouvent bientôt un terrain d’entente, je vous prie d’agréer, madame Proulx, mes sentiments les meilleurs.

Maxime Blanchette-Joncas
Député fédéral de Rimouski-Neigette - Témiscouata - Les Basques
24 septembre 2020

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