L’entrepreneure en restauration et préventionniste en santé et sécurité du travail est célibataire depuis cinq ans. Marie Canuel partage son temps entre Sainte-Flavie et Montréal. « Je magasinais les hommes pour essayer de trouver le compagnon idéal avec mon rythme de vie assez extrême. Je voulais montrer qu’on a le droit d’être une femme de carrière, de venir d’une région et de performer à l’international tout en ayant un pied à terre dans notre région natale », explique la femme de 30 ans.

Marie Canuel a été flattée d’être approchée par la production de « Célibataires à boutte ». « Ils m’ont dit que j’avais une personnalité, une joie de vivre et une dualité bas du fleuve-Montréal qui est très présente. Ils trouvaient que ça pouvait être rafraichissant que je sois dans l’émission avec mes quatre autres acolytes qui ont des personnalités hyper différentes qui ressortent aussi beaucoup du lot », affirme-t-elle.

La Flavienne est très fière de sa région natale et de ses produits locaux. Elle souhaite que son passage à l’émission puisse les mettre en valeur. « On a besoin de visibilité dans l’Est-du-Québec. Si je peux apporter ça et démontrer que je suis passionnée des produits de ma région, je vais les mettre de l’avant. Tout au long de l’émission, on voit que la Gaspésie fait partie de moi et que le Bas-Saint-Laurent, Rimouski et Matane font partie de mon cœur. Je l’expose et j’en parle », ajoute-t-elle.

Le tournage des 10 épisodes s’est fait pendant l’été en contexte de pandémie. « Plexiglass, visières, masques, distance de deux mètres, tout était hyper règlementé. Ça a été tout un défi autant du côté personnel que du côté physique. Je faisais 5 heures de route, je tournais 12 heures et il fallait recommencer ensuite », indique Marie Canuel.

Malgré tous les efforts, la célibataire est fière du résultat final qui est présenté à la télévision. « Je n’en reviens toujours pas de la belle expérience que j’ai vécue. Juste de m’entendre dire les mots Jardins de Métis devant 100 000 Québécois et plus, c’est un objectif atteint pour moi. Je suis fière aussi de voir que la production a mis de l’avant qui nous étions vraiment. Ils n’ont pas cherché à nous cacher. Ils nous ont laissé aller comme nous étions », dit-elle.

La série documentaire permet de suivre les participantes dans leur quotidien professionnel et personnel. Une spécialiste en relations interpersonnelles analyse le célibat en 2020. « C’est pour que les gens se sentent compris, suivis, pris par la main et qu’on leur dise qu’ils ont le droit d’être célibataire et d’être heureux, mais qu’ils ont aussi le droit d’être à boutte et d’avoir envie de tout garrocher sur les murs. On veut leur dire qu’ils ont le droit d’être qui ils sont, même s’ils ont un statut différent des autres à leur âge », conclut Marie Canuel. 

La Matanaise Marie Gagné fait aussi partie de l’émission présentée les mercredis soir, à 20 h 30, sur les ondes de Canal Vie.