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20 octobre 2020

Communiqué L'Avantage - redactionrimouski@medialo.ca

La CCIRN dénonce l’absence de mesures d’aide pour les bars et les restaurants en zone orange

Restaurant

©Photo pixabay.com

La CCIRN souligne que les restaurateurs et les propriétaires de bars se sont pourtant retroussé les manches et ont investi le temps et l’argent nécessaire afin de changer leur modèle d’affaires.

La Chambre de commerce et de l'industrie Rimouski-Neigette (CCIRN) dénonce un manque d’équité dans les mesures d’aide gouvernementales octroyées auprès de certaines entreprises.

Bien que la Chambre appuie de façon générale le système de zones de couleurs établi par le gouvernement du Québec, il pointe du doigt les problèmes bien réels que vivent ces entreprises dans le Bas-Saint-Laurent toujours en zone orange.

La CCIRN écrit, dans un communiqué de presse, que les bars, restaurants et autres commerces en zone rouge qui ont dû fermer jusqu’au 28 octobre se partageront de 80 à 100 millions de dollars sous forme de prêts, dont une partie sera pardonnée afin de couvrir jusqu’à 15 000 $ de frais fixes.

« On appuie le gouvernement dans son projet d’aide financière aux bars et aux restaurants situés en zone rouge, mais il est inconcevable que les bars et les restaurants en zone orange ne reçoivent rien », exprime le président de l'organisme et copropriétaire du Metro Sirois, Guillaume Sirois.

Depuis le début de la pandémie, le secteur de la restauration et des bars est clairement identifié comme étant directement atteint par les multiples appels du gouvernement à la population à rester chez soi. Ce message, dit-on, n’encourage pas la clientèle à fréquenter ce genre d'endroit, les commerçants se retrouvant ainsi « virtuellement en zone rouge sans toutefois avoir droit à de l’aide ».

La CCIRN souligne que ces entrepreneurs se sont pourtant retroussé les manches et ont investi le temps et l’argent nécessaire afin de changer leur modèle d’affaires : panneaux de plexiglas, gants, visières, gel hydroalcoolique, distance des tables, files d’attente, service de livraison, interdictions de plus de trois adresses différentes par tablée, etc.

De son côté, le directeur général de la Chambre, Jonathan Laterreur, rappelle qu’à terme, c’est la fermeture de commerces pourtant bien gérés qui nous attend. Selon lui, c’est toute l’économie de la région qui va en souffrir puisque ces commerces nourrissent la vitalité économique de la région par le tourisme qu’ils apportent, par les emplois qu’ils créent et par les taxes qu’ils payent. 

« J’aurai beau crier sur tous les toits l’importance de l’achat local, s’il ne reste plus de petits restos indépendants chez qui aller encourager nos chefs, nos serveurs et nos producteurs d’ici, tout ça ne sert à rien. C’est ridicule, le gouvernement doit être cohérent et investir dans l’économie locale. »

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