26 octobre 2020

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

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©Photo Gracieuseté

RÉZO Rimouski-Neigette vise les rapprochements entre les immigrants et la communauté d’accueil.

La fête des récoltes a permis de tisser des liens, comme c’est le cas à toutes les activités de RÉZO Rimouski-Neigette. L’organisme vise les rapprochements entre les immigrants et la communauté d’accueil.

« C’était pour souligner la fin de la saison estivale des récoltes et pour faire découvrir des initiatives alimentaires locales aux participants. Les aliments locaux sont très abondants dans le coin de Saint-Valérien et dans la MRC en général. C’était aussi pour donner un prétexte de rencontre entre les gens afin de briser la solitude et l’isolement », affirme la chargée de projet en relations interculturelles à RÉZO Rimouski-Neigette, Christine Durivage.

Des produits de trois fermes de Saint-Valérien ont été présentés à la fête des récoltes et offerts aux participants. « On a pu partager cette abondance-là. Les gens étaient contents d’avoir pu vivre cette expérience et de repartir avec quelque chose pour pouvoir continuer l’expérience à la maison », explique Marie-Pier Forest, l’une des bénévoles à l’événement.

Les participants ont été initiés aux pratiques alimentaires québécoises. « Il y avait une activité sur la transformation des aliments. Au Québec, il y a de l’abondance à l’automne, mais ensuite il faut trouver une façon de conserver les aliments. C’était intéressant de voir comment on peut contrer le gaspillage alimentaire. On a aussi eu la chance d’avoir des dégustations », ajoute Mme Forest.

La Rimouskoise est engagée au sein du regroupement citoyen bénévole RÉZO Rimouski-Neigette depuis ses débuts en 2018. « C’est bien de voir qu’ensemble on peut créer quelque chose de plus gros. Les efforts collectifs permettent de rassembler les gens et de voir que des partages se créent. On voit que les gens peuvent connecter et qu’il y a ensuite des liens qui restent », mentionne-t-elle.

La fête des récoltes s’est déroulée différemment en raison de la pandémie. Deux groupes de 25 personnes ont été formés. « COVID ou pas, je vise toujours de petits groupes dans mes activités pour que les gens sentent qu’ils peuvent discuter avec les autres et qu’ils ne soient pas trop gênés parce qu’il y a trop de monde. Je veux favoriser le contact », raconte Christine Durivage.