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30 octobre 2020

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

Parc du Bic : 30 000 plants pour préserver la plage

ÉROSION

Quelque 30 000 plants ont été installés, l’été dernier, pour préserver la plage du chemin du Nord au parc du Bic.

©Photo Gracieuseté

Quelque 30 000 plants ont été installés, l’été dernier, pour préserver la plage du chemin du Nord au parc du Bic.

Le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire a travaillé, pendant la dernière saison estivale, à la préservation et à la gestion des accès à la plage du chemin du Nord au parc du Bic. 

Une plantation de milliers de plants touche une section des plages du parc du Bic, soit celle du chemin du Nord qui s’étend de la Ferme Rioux au cap à l’Orignal. L’aménagement a commencé en 2019 par l’installation de clôtures de bois pour protéger le haut de la plage de l’érosion créée par les randonneurs.  

« On a commencé à identifier tous les sentiers improvisés qui allaient du chemin à la plage à travers la végétation et il y en avait 33 sur deux kilomètres. C’est beaucoup et ça avait un impact sur la végétation. La végétation présente sur le haut des plages protège nos plages de l’érosion », mentionne la directrice générale du Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire, Françoise Bruaux. 

Cette année, ce sont 30 000 plants de diverses espèces de bord de mer qui ont été transplantées. « Ça a été identifié avec des cordes et des piquets pour ne pas que ce soit piétiné cet été. Heureusement, parce qu’il y a eu de nombreux visiteurs cet été. Ça a bien fonctionné, les plans ont bien repris et les gens ont été très respectueux des plantations », explique Mme Bruaux. 

Dans les prochaines années, le Comité ZIP va surveiller la reprise de la végétation et la fermeture des sentiers. Les naturalistes du parc du Bic vont aussi continuer de sensibiliser les visiteurs à utiliser les bons sentiers. « Le parc du Bic est le seul parc en bord de mer au Bas-Saint-Laurent et c’est le seul de la SEPAQ. C’est un parc où il y a beaucoup de plages, beaucoup de monde et qui a une biodiversité très intéressante », ajoute la directrice générale du Comité ZIP.  

La dernière saison estivale a été la plus occupée de l’existence de l’organisme qui a 20 ans cette année. « C’est l’année pendant laquelle nous avons fait le plus de chantiers en même temps. La pandémie a marqué nos activités et la sécheresse aussi. On a planté beaucoup de plants et dès le mois de mai ça a été très chaud. Ça a été difficile. Avec le manque d’eau, on a eu peur pour nos végétaux », conclut Françoise Bruaux. 

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