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03 novembre 2020

Serge Dionne - sdionne@lexismedia.ca

Un grand défenseur au grand coeur

ENGAGEMENT DANS LA COMMUNAUTÉ

Vivant avec l’épilepsie depuis six ans, Anthony D’Amours souhaite donner de l’espoir aux enfants qui doivent composer avec la maladie.

©Photo Gracieuseté Iften Redjah - FolioPhoto

Vivant avec l’épilepsie depuis six ans, Anthony D’Amours souhaite donner de l’espoir aux enfants qui doivent composer avec la maladie.

Si la grandeur physique du défenseur Anthony D’Amours s’arrête à 6 pi 3 po, celle de son cœur n’a pas de limites.

Le vétéran de 20 ans de l’Océanic est très engagé dans la communauté, en dépit de son horaire chargé de joueur de hockey et de ses études en technologie de maintenance industrielle au Cégep de Rimouski.

Comme la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre, l’arrière à caractère défensif a de qui tenir. « Mon père mesure 6 pi 5 po et pèse 270 lb. C’est une force de la nature. Mon frère plus vieux mesure 6 pi 6 et pèse environ 215 lb. C’est familial tout ça. On a ça dans le sang. »

À l’instar du physique, l’altruisme semble aussi héréditaire chez les D’Amours.

« C’est dans les valeurs que mes parents m’ont données en grandissant. La générosité, c’est de famille chez nous. Je fais ça de bon cœur et non pas pour les mauvaises raisons. Ça fait chaud au coeur. »

La saison dernière, le natif de Trois-Pistoles a collaboré avec la Fondation du Centre hospitalier régional de Rimouski pour « Le mois des petits héros ». Sa présence a contribué à récolter plus de 5 000 $ pour les enfants suivis en pédiatrie.

« J’ai la chance de jouer devant ma famille et mes amis alors j’ai pris cette opportunité de pouvoir m’impliquer dans ma région. Je suis épileptique et je sais que l’Océanic a un partenariat avec la fondation de l’hôpital. Je voulais faire le plus possible pour aider. »

Anthony a également, entre autres, participé à la collecte de sang de l’Océanic et des pompiers de Trois-Pistoles, de Saint-Simon et de Saint-Jean-de-Dieu, a rendu visite à des élèves et a pris part au Défi têtes rasées. Ses différents engagements lui ont permis de se retrouver parmi les trois finalistes au trophée du joueur humanitaire 2019-2020 du circuit Courteau.

« Je reçois des commentaires et je croise des parents, des gens de la région que je ne connais pas, qui me reconnaissent et qui me disent ‘‘ merci ’’. C’est vraiment gratifiant de savoir que tu ne fais pas ça pour rien et que tu as de la reconnaissance. C’est vraiment le fun. »

Le choix de deuxième ronde de l’Océanic en 2016 vit avec l’épilepsie depuis six ans. Sa condition l’a sensibilisé au milieu hospitalier et à la cause des enfants malades. « L’an passé, c’est ça qui m’a poussé à aider les autres. Quand je parlais avec des jeunes (malades), je prenais un peu mon exemple pour leur donner de la lumière, de l’espoir, pour qu’ils ne s’arrêtent pas à ça », exprime le numéro 44.

« Je vis bien avec l’épilepsie. Plus jeune, c’était plus dur à avaler parce que j’avais des symptômes. C’est maintenant contrôlé et je n’ai pas de symptômes. Je suis suivi par un neurologue et j’ai de la médication à prendre. »

Après 202 matchs en carrière - séries incluses - dans l’uniforme de Rimouski, Anthony D’Amours totalise 44 points et affiche un différentiel de + 64. L'Océanic (0-4-0-2) reçoit les Saguenéens de Chicoutimi (2-1-0-1), ce soir, au Colisée Financière Sun Life.

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