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10 novembre 2020

Serge Dionne - sdionne@lexismedia.ca

Serge Beausoleil : l’humain avant les chiffres

SES JOUEURS, SA FIERTÉ

Serge Beausoleil

©Océanic - FolioPhoto

Serge Beausoleil pointe au 4e rang pour le plus de victoires en carrière avec la même formation dans l’histoire du circuit Courteau.

Serge Beausoleil fait partie des grands. L’entraîneur-chef et directeur général de l’Océanic de Rimouski a récemment atteint le plateau des 600 matchs disputés avec la même équipe. Mais au-delà des chiffres, il y a des humains. Et ces humains sont la plus grande fierté de celui qui dirige l’Océanic depuis 2011.

Quand on lui fait réaliser l’exploit qu’il a accompli, l’homme de banc demeure humble. « Je ne sais pas si c’est impressionnant, mais je me sens privilégié d’être à la barre de l’équipe. L’Océanic de Rimouski, c’est une équipe forte dans la LHJMQ et de la diriger avec cette confiance-là de mes supérieurs et l’appui des partisans, je me sens vraiment privilégié », dit-il.

Serge Beausoleil pointe au 4e rang pour le plus de victoires en carrière avec la même formation (352) dans l’histoire du circuit Courteau. Il compte notamment à son tableau d’honneur une coupe du Président et un trophée Maurice-Filion remis au meilleur DG.

« On a eu de très bons résultats dans la dernière décennie, dans le meilleur ratio de victoires de tout le circuit. Mais ce n’est pas ça qui me rend le plus fier. Bien honnêtement, c’est de côtoyer des jeunes à chaque année qui deviennent des hommes. C’est toute une école, le junior. C’est l’aspect humain qui ressort au bout du compte et non les victoires et les coupes », exprime le père de quatre enfants.

D’ailleurs, son fils, Zachary, est dans l’entourage de l’équipe, au plus grand bien du paternel. « Il nous donne un coup de main dans plusieurs petits dossiers. C’est la première fois que ça arrive. Je suis privilégié d’avoir mon gars pas trop loin. Je voyais Belichick (Bill, entraîneur des Patriots de la Nouvelle-Angleterre) avec son gars qui prenait des notes sur les lignes de côté l’année passée et je me disais comment il était chanceux. »

Enseignant d’histoire

Le pilote de l’Océanic a regardé avec intérêt la soirée électorale américaine. « Une soirée électorale canadienne, provinciale ou américaine, pour moi, c’est comme un match de la Coupe Stanley. Je ne peux pas changer ça, je garde mon esprit curieux. »

Il faut dire qu’il a déjà enseigné l’histoire au Séminaire Saint-François, à Québec. « J’essaie de m’inspirer le plus possible de ce que je faisais en classe. Mon objectif, c’était que les élèves rentrent dans le cours sans regarder leur montre et qu’ils ressortent en ayant un bagage. Mais pour moi, l’aspect affectif était bien plus important que la matière elle-même, qui somme toute rentrait très bien, car on avait des notes toujours au-dessus des moyennes dans les examens provinciaux », se souvient-il.

« Mon premier objectif avec de nouveaux joueurs est de connecter avec eux, de voir si on peut travailler ensemble et de les faire progresser. Il y a une interrelation très importante. Quand on arrive en séries, on a toujours des thèmes très porteurs qui touchent à l’histoire pour véhiculer de l’énergie et des émotions qui vont nous aider tout au long des séries. »

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