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11 novembre 2020

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

Une journée spéciale pour William Pearce

GUERRE DE CORÉE

William Pearce, de Métis-sur-Mer, a participé à la guerre de Corée alors qu’il avait 21 ans.

©Photo Gracieuseté

William Pearce, de Métis-sur-Mer, a participé à la guerre de Corée alors qu’il avait 21 ans.

Même si les cérémonies sont limitées cette année en raison de la pandémie, le jour du Souvenir a une grande importance pour plusieurs personnes, dont les vétérans.

William Pearce, de Métis-sur-Mer, avait 21 ans lorsqu’il est parti pour la guerre de Corée. Âgé aujourd’hui de 90 ans, le vétéran a des souvenirs bien précis de son année passée à la guerre.

« Tous ceux qui s’en allaient en Corée se sont réunis à Edmonton. Nous sommes partis en train à Seattle où nous avons pris un navire. Nous avons traversé le Pacifique jusqu’au Japon où nous sommes restés dans un camp. Ensuite, nous avons pris un autre bateau pour arriver en Corée. Nous nous sommes rendus à Séoul dans un autre camp et j’ai commencé à travailler sur la ligne de bataille », explique William Pearce.

C’est surtout la gentillesse du peuple coréen qui l’a marqué.

« Les gens de la Corée du Sud étaient très gentils avec nous. En campagne, ça ressemblait au Canada avec les montagnes. Nous étions une dizaine de soldats canadiens avec un groupe de l’Angleterre. Nous faisions le remorquage de chars d’assaut et de camions pendant les 12 mois », se rappelle-t-il.

L’homme de Métis-sur-Mer est fier d’avoir été présent en Corée pour aider ceux qui en avaient besoin et d’avoir représenté son pays. « Il y a trois mois, j’ai reçu un colis provenant du gouvernement de Corée. J’ai reçu des masques pour me protéger du coronavirus. Ils pensent toujours à nous qui avons arrêté les Nord-Coréens de prendre le Sud. Ça m’a touché », mentionne-t-il.

William Pearce s’est enrôlé dans les Forces armées canadiennes alors qu’il avait 19 ans. « Je n’avais pas d’ouvrage. Je travaillais dans la forêt dans le nord de l’Ontario. La compagnie était en grève et ils nous ont dit de retourner chez nous. Je ne voulais pas y aller pour passer l’hiver à ne rien faire. Je me suis donc enrôlé dans l’armée comme mécanicien », dit-il.

L’homme de 90 est resté quatre ans dans l’armée. Il a par la suite été engagé comme mécanicien et ingénieur notamment dans le domaine de l’aviation. Par ailleurs, la municipalité de Métis-sur-Mer profite du jour du Souvenir pour dévoiler un cénotaphe en collaboration avec Héritage Bas-Saint-Laurent.

« C’est pour honorer ceux et celles qui se sont battus pour la paix. Il y en a plusieurs qui ont laissé leur vie pour que nous puissions jouir de la paix et de la liberté. Sur le cénotaphe, nous n’oublions pas non plus ceux et celles qui, encore aujourd’hui, poursuivent des missions de paix et de liberté dans divers conflits. C’est aussi pour honorer les chevaux et les chiens qui les ont accompagnés avec bravoure », affirme la mairesse, Carolle-Anne Dubé.                                 

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