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17 décembre 2020

Communiqué L'Avantage - redactionrimouski@medialo.ca

Harold LeBel entend démontrer qu'il n'a rien à se reprocher

Le député de Rimouski Harold LeBel dépose officiellement une demande de classement pour la cathédrale Saint-Germain de Rimouski.

©Photo : Charles Lepage - Le Laurentien

Harold LeBel soutient qu'il collaborera avec la justice.

Harold LeBel, accusé plus tôt cette semaine d'agression sexuelle, entend démontrer, « en temps opportun », qu'il n'a rien à se reprocher.

Dans un communiqué de presse publié cet après-midi, M. LeBel, qui a été exclu du caucus du Parti québécois, affirme qu'il continuera d'exercer ses fonctions de député et de défendre les dossiers en cours et à venir pour sa circonscription. Il veut aussi préciser qu’il sera représenté par l'avocat Maxime Roy.

Les activités du bureau de circonscription continueront normalement selon les mesures sanitaires exigées par le gouvernement du Québec. Les attachés politiques du bureau de Rimouski continueront de traiter les différents dossiers en cours et accompagneront tous les citoyens de la circonscription qui le désirent, peut-on lire.

Monsieur LeBel soutient qu'il collaborera avec la justice. Le 11 janvier prochain, il sera présent à l’occasion de sa comparution au palais de justice de Rimouski. Le député péquiste a été arrêté mardi par la Sûreté du Québec pour une présume agression sexuelle sur une autre élue de l'Assemblée nationale. Les faits reprochés à l'accusé remontent à 2017.

Commentaires

17 décembre 2020

Denis Beaulé

Voilà une déclaration faisant du bien. Oui, qui soulage un peu. Car la nouvelle originale, en début de semaine, était, elle, assommante. Moi, je ne m’en suis pas remis de toute la journée, tellement ça constituait un choc. Brutal. Du plus inattendu. C’est qu’en effet, qu’a-t-on pu voir et sentir, émanant de ce député, notamment ces tout derniers mois? Un humanisme quasi sans égal; une empathie et une défense de la condition aînée quasi sans égales pareillement. Comment, donc, qqn semblant si sensible et ayant tant le coeur sur la main, pourrait-il d’autre part en même temps faire preuve de si grande insensibilité, au point d’agresser [c’est là le mot] sexuellement? Ce que laisse entrevoir sa réaction d’aujourd’hui, c’est que si « agression » il y aurait eue, au moins celle-ci n’en aurait pas été une violente. Juste « sur la ligne », comme on dit. Cela évoquerait ce que Justin Trudeau avait opiné relativement à l’intimidation dont considérait avoir été l’objet Wilson-Raybould; savoir que pourrait advenir que pour une femme, ce soit ressenti comme agression ou intimidation; alors que pour un homme, ce ne serait pas considéré telle. Par ailleurs… Parallèlement au « soulagement » ici ressenti, se trouve une inquiétude. Car ce qui se dessine, c’est… l’opposition, abrupte, de personnes très très proches; oeuvrant en la même aire et, qui plus est, avec une même vision et un même but politiques de surcroît en ce cas, selon ce qui a été rapporté. Ça, vraiment, c’est triste. Extrêmement. Que ce qui s’annonce, ce soit un déchirement quasi inévitable entre gens ayant baigné en la même eau. Pour une question de sexe ou, peut-être, sinon plus probablement, de différence — (d'appréhension ou de perception) — sexuelle ou sexuée.

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