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04 février 2021

Communiqué L'Avantage - redactionrimouski@medialo.ca

Santé mentale : les élus du Bas-Saint-Laurent déposent un mémoire au gouvernement

DÉFIS LIÉS À LA PANDÉMIE

Dépression, anxiété, détresse, suicide, santé mentale

©Photo Archives

Les membres de la TREMBSL craignent qu’un confinement prolongé ait des effets néfastes sur la santé de la population.

Les membres de la Table régionale des élu(e)s municipaux du Bas-Saint-Laurent (TREMBSL) sont préoccupés par la qualité de vie et la santé mentale de leurs citoyens. Ils ont déposé un mémoire pour la région.

Le mémoire a été remis au ministère de la Santé et des Services sociaux dans le cadre du Plan d’action interministériel en santé mentale. Il présente un portrait de la situation au Bas-Saint-Laurent et propose des pistes de solutions. Les membres de la TREMBSL craignent qu’un confinement prolongé ait des effets néfastes sur la santé de la population, notamment chez les personnes déjà vulnérables.

« Depuis le début de la pandémie, les membres de la TREMBSL se sont réunis sur une base régulière avec les autorités de la santé publique et les députés de la région pour assurer le suivi de la crise. La santé mentale de la population est constamment au cœur de nos préoccupations. Lorsque la Table a appris que le ministre Carmant lançait une consultation publique non partisane sur le sujet, nous avons tenu à y participer », déclare le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup et président de la TREMBSL, Michel Lagacé.

Les mesures prises pour freiner la propagation du virus ont un impact important sur la qualité de vie et la santé mentale des citoyens, selon la préfète de La Matapédia, Chantale Lavoie.

« Les enquêtes publiées par l’Institut national de santé publique du Québec démontrent une hausse inquiétante du niveau de stress et d’anxiété dans la population en général. Imaginez maintenant les répercussions sur les personnes déjà vulnérables. Nous sommes heureux de constater que le gouvernement du Québec prend cette question très au sérieux et propose un plan d’action national interministériel », explique-t-elle.

De son côté, le maire de Trois-Pistoles, Jean-Pierre Rioux, craint les impacts à long terme de ce qu’il qualifie de traumatisme collectif. « Les gens se sont retrouvés isolés, privés de leur réseau de soutien et d’entraide naturel. À cela, s’ajoute toute l’incertitude économique, la perte de repères. Ça va laisser des traces pour longtemps chez les personnes affectées », mentionne-t-il.

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