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Covid-19

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17 février 2021

Serge Dionne - sdionne@lexismedia.ca

Un Rimouskois troque ses gants de boxe pour un masque et une visière

IL AIDE À METTRE LA COVID K.-O.

Depuis qu’il a été embauché, Jean-François Chiasson travaille 12 heures par jour, sept jours sur sept.

©Photo Gracieuseté

Depuis qu’il a été embauché dans le réseau de la santé, Jean-François Chiasson travaille 12 heures par jour, sept jours sur sept.

L’entraîneur de boxe Jean-François Chiasson a décidé de prendre part au combat contre la COVID-19. Pas dans un ring auquel il est habitué, mais auprès de personnes âgées vulnérables de Rimouski.

Depuis la fin décembre, le cofondateur du club Victoire travaille comme aide de service à l’Unité transitoire de réadaptation fonctionnelle, une unité adjacente au Manoir Les Générations. Il a fait ses débuts en pleine éclosion alors que 14 usagers venaient de recevoir un test positif à la COVID-19.

« Quand on est tombé en zone rouge au début décembre, les gyms ont fermé, j’ai perdu mon sport-études et on n’avait plus le droit de donner des cours de boxe. C’était vraiment le calme plat. L’une de mes boxeuses qui est infirmière à l’hôpital m’a demandé si je voulais aller aider pendant le temps des Fêtes. Je suis allé m’inscrire sur Je contribue! Je ne savais pas du tout dans quoi je m’embarquais. Je m’attendais à aller laver la vaisselle à la cafétéria », dit-il en riant.

Lancée en mars dernier par le gouvernement du Québec, la plateforme Je contribue! vise à trouver du personnel temporaire dans les établissements de santé pour s'assurer d'avoir les effectifs nécessaires au front et de continuer à soigner les patients pendant la pandémie.

Depuis qu’il a été embauché, Jean-François Chiasson travaille 12 heures par jour, sept jours sur sept, sauf s’il demande des congés. L’aide de service vient en appui aux infirmières et aux préposés aux bénéficiaires, notamment.

« Je voulais aider. Je suis jeune et en forme, j’étais confiné à la maison et je voulais le voir et me faire ma propre idée. Je voulais donner un coup de main. Mon amie infirmière m’avait dit qu’il manquait de personnel », explique le père de trois enfants.

À l’intérieur d’une zone chaude, la bataille est constante. « C’est fou (le travail effectué par les employés). En temps normal, le personnel est surchargé. En temps de COVID, les mesures sanitaires et de protection, c’est 15 minutes de plus pour chaque intervention. Chaque fois qu’on me touche, je dois sortir de la chambre, me déshabiller, me désinfecter et me rhabiller. La charge de travail est multipliée par cinq, mais avec le même personnel. J’ai vu des gens tomber au combat. »

Même s’il fait face à la COVID-19 jour après jour, il n’a pas encore été mis K.-O. par la maladie. Il doit subir un test de dépistage tous les trois jours. M. Chiasson veut continuer de combattre au cours des prochaines semaines. Il prévoit aussi consacrer du temps aux neuf jeunes qu’il entraîne au sein du programme sport-études boxe.

Commentaires

17 février 2021

Donald Molaison

Félicitations mon ami ... On reconnait ton grand coeur de Madelinot ....

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