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18 février 2021

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

Un rein qui change une vie

DON D’ORGANES

Jean-Claude Leclerc a été sous dialyse cinq ans avant sa greffe du rein.

©Photo Gracieuseté

Jean-Claude Leclerc a été sous dialyse cinq ans avant sa greffe du rein.

Jean-Claude Leclerc a vu sa vie changer complètement en 2019. Le Rimouskois a eu une greffe de rein après de nombreux traitements en dialyse. Il est reconnaissant envers la famille de son donneur.

Jean-Claude Leclerc a été sous dialyse cinq ans avant sa greffe du rein. Il a reçu 718 traitements d’hémodialyse. « J’ai appris le 8 décembre 2014 que je rentrais en dialyse. Tu ne sais pas trop à quoi t’attendre et tu penses que tu vas avoir une greffe prochainement. Finalement, les années passent et à un moment donné ça vient te jouer dans la tête. Tu as peur d’avoir un cancer ou une autre maladie qui t’obligerait à oublier la greffe », affirme Jean-Claude Leclerc.

C’est finalement le 1er juillet 2019 que monsieur Leclerc a reçu l’appel tant attendu.

« Au moment où je m’y attendais le moins, j’ai eu un appel. Le médecin m’a dit qu’ils avaient un rein pour moi. Il venait d’un monsieur d’Halifax qui avait fait un AVC. Ils l’ont maintenu en vie jusqu’au 2 au soir. Le rein a été transporté de l’hôpital d’Halifax à l’Hôtel-Dieu de Québec le lendemain matin. J’ai été greffé le 3 juillet », mentionne-t-il.

Un an et demi plus tard, Jean-Claude Leclerc est reconnaissant envers la famille de cet homme de Halifax puisque la greffe a changé sa vie. « Tout s’est très bien déroulé. En septembre 2019, deux mois après la greffe, ils m’ont trouvé un virus au rein. J’ai dû rester à l’hôpital quatre mois. Mais aujourd’hui, ça va super bien. J’ai changé mes habitudes et j’ai perdu 35 livres depuis ma greffe », dit-il.

Jean-Claude Leclerc est dans le domaine médiatique depuis 48 ans. Grâce à sa greffe, il peut aujourd’hui continuer de vivre sa passion pour l’écriture avec son blogue.

Chaîne de vie

L’organisme Chaîne de vie profite du mois de la Saint-Valentin et du lancement de son nouveau site Internet pour inviter les familles à parler du don d’organes. « Il y a beaucoup de mythes qui entourent le don d’organes. Les gens signent leur carte, mais au bout de la ligne, c’est la famille qui décide. Les médecins vont toujours approcher la famille », explique la présidente et fondatrice de Chaîne de vie, Lucie Dumont.

Chaîne de vie existe depuis 2014. Il propose aux enseignants d’anglais de 4e et de 5e secondaire une courte formation et une trousse pédagogique pour sensibiliser leurs élèves à l’importance de discuter du don d’organes et de tissus avec leurs proches.

« Quand j’ai vu la problématique du don d’organes, j’ai travaillé sur le programme d’éducation Chaîne de vie pendant sept ans », indique madame Dumont.

L’enseignante retraitée invite maintenant les enseignants d’anglais du Québec à se joindre à son mouvement. « C’est un cadeau que l’on donne aux enseignants. Tout est clé en main. On donne aussi aux jeunes la mission de devenir nos grands ambassadeurs de la discussion en famille. Ils deviennent nos vecteurs de changement. Dans ce cas-ci, nous les équipons comme il faut pendant trois semaines pour qu’ils aient de bons arguments », exprime-t-elle.

Lucie Dumont rappelle que seulement 1 % des gens qui décèdent peuvent être donneurs et que chaque année, environ 800 personnes attendent une transplantation au Québec.

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