13 mars 2021

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

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©Photo Gracieuseté

L’étudiante Florence Vinet fait partie de l’exposition.

Pour la première fois, les étudiants du programme arts visuels du Cégep de Rimouski exposeront des œuvres à la Galerie d’art Léonard-Parent. Une collaboration qui permet aux jeunes de démontrer leur savoir-faire.

« Nous n’avons jamais présenté de projet en dehors du cadre du cégep. Chaque année, nous présentons les œuvres des finissants au Musée régional de Rimouski, mais c’est la première fois que nous avons une collaboration comme celle-là avec la Ville. C’est un bel espace », souligne le coordonnateur du département d’arts visuels du Cégep de Rimouski, Jean-Philippe Roy.

Florence Vinet fait partie de l’exposition. Comme elle aimerait faire carrière dans le domaine des arts visuels, elle apprécie cette opportunité. « Ce n’est pas dans un contexte académique, c’est une vraie galerie. C’est plaisant. Ça parait super bien dans un CV. Ça permet de voir s’il y a une différence entre faire des trucs à la galerie du cégep ou de faire des trucs dans une vraie galerie », mentionne-t-elle.

L’étudiante présentera deux de ses œuvres dans le cadre de l’exposition. « Mes deux œuvres font parties de souvenirs et d’émotions profondes qui viennent de l’enfance. Je suis fière de l’avoir fait, de m’avoir donné les moyens, de m’être investie et d’avoir travaillé pour faire quelque chose qui me satisfait », dit-elle.

L’exposition regroupera les œuvres d’étudiants de première et de deuxième année du programme. Quatorze propositions d’une dizaine d’étudiants seront exposées. Ils sont une quarantaine dans le programme arts visuels du Cégep de Rimouski.

L’exposition « Hors les murs » est une belle occasion pour les étudiants de présenter leur travail au public. « C’est un peu se mettre à nu devant tout le monde, mais j’ai plus hâte que je suis nerveuse », exprime Florence Vinet.

« C’est une première immersion dans un contexte plus professionnel. Les étudiants seront confrontés au regard du grand public. Nous les amenons à travailler d’une manière précise qui peut être déroutante pour le grand public. Ce dernier peut s’attendre à un type d’œuvre plus classique. C’est une manière d’assumer son travail jusqu’au bout. Il faut soutenir son œuvre personnellement et verbalement », ajoute Jean-Philippe Roy.