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25 mars 2021

Communiqué L'Avantage - redactionrimouski@medialo.ca

Les professionnels de l’éducation de la région disent manquer de ressources, selon un sondage

LE TIERS SONGE À QUITTER LA PROFESSION

Enseignants

©Photo-archives

Les professionnels de l’éducation du Bas-Saint-Laurent dénoncent le manque de personnel.

Les professionnels de l’éducation des écoles du Bas-Saint-Laurent jugent qu’ils sont en nombre insuffisant pour répondre au besoin des élèves. C’est ce qui ressort d’un sondage effectué par leurs syndicats.

L’enquête a été menée par la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE) et le Syndicat des professionnelles et professionnels de l’éducation du Bas-Saint-Laurent (SPPEBSL) auprès de leurs membres.

Selon le président de la FPPE, Jacques Landry, et la présidente du SPPEBSL, Diane Bélanger, la situation est préoccupante. Le sondage rapporte que près de 30 % des répondants songent à quitter leur emploi en raison des conditions inadéquates dans lesquelles ils doivent travailler. Quant aux raisons invoquées, 58 % dénoncent la lourdeur de la tâche.

La présidente du SPPEBSL explique qu’en plus du manque de ressources, le personnel doit souvent travailler dans des locaux inadéquats, couvrir un trop grand nombre d’écoles réparties sur un vaste territoire et faire face à une charge de travail trop lourde.

« On ne compte que 2 psychologues pour 24 écoles primaires et secondaires sur l’ensemble du territoire. L’un des deux quittera bientôt pour la retraite et l’autre, qui serait responsable de 6 000 élèves, pourrait envisager de partir devant l'ampleur de la tâche. Du côté des orthophonistes, il y a une énorme perte de temps pour les déplacements alors que les besoins sont criants et que de nombreux élèves peuvent se trouver sur une liste d’attente pendant plusieurs années », indique Diane Bélanger.

Le sondage révèle aussi que quatre répondants sur cinq sont d’avis qu’il n’y a pas suffisamment de ressources dans leur corps d’emploi et 73 % ajoutent que le manque de personnel est aggravé par des difficultés d’attirer des gens dans la région.

Le président de la FPPE soutient que la situation au Bas-Saint-Laurent est semblable à celle vécue par le personnel professionnel partout au Québec. Jacques Landry presse le gouvernement du Québec de profiter de la négociation en cours pour discuter avec les porte-paroles de la FPPE afin de déterminer des mesures concrètes pour régler les problèmes de manque de ressources professionnelles.

« Actuellement, les discussions aux tables de négociation piétinent. Le gouvernement ne propose rien de concret pour améliorer la situation actuelle qui ne cesse de se détériorer », conclut le président de la FPPE.

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