Concours provincial « Mon Saint-Laurent inspirant » : cinq jeunes de la région récompensés

« Le fleuve fait partie de la culture au Québec, du patrimoine et des paysages que les jeunes côtoient fréquemment. Ils ne sont pas nécessairement en contact avec les façons d’aider à son développement et à sa valorisation. Nous voulons les sensibiliser aux enjeux écologiques et relier le développement économique », indique la coordonnatrice de projets à la Fondation, Élise Derome.

Les participants au concours « Mon Saint-Laurent inspirant » pouvaient soumettre un dessin ou un texte qui représente le fleuve. Ils devaient s’inspirer des thèmes suivants : navires et métiers, loisirs et nature ou traversiers du Québec. « La majorité de la participation est faite à travers les écoles », souligne madame Derome.

Quarante-cinq finalistes ont été sélectionnés par un jury parmi toutes les œuvres reçues et 16 sont lauréats dans les différentes catégories. Lauralie Guillemette, de Rimouski, et Maxence Pelletier-Beauchene, de Sainte-Luce, font partie des gagnants. « J’ai dessiné une baleine. C’est un animal que j’aime qui est impressionnant. J’aime aller marcher sur le bord du fleuve Saint-Laurent parce qu’il y a plusieurs trésors, comme des coquillages ou des vitres polies. J’étais fière de gagner », raconte Lauralie, âgée de 9 ans.

« J’ai écrit un texte sur un petit garçon qui a perdu son père. Pour libérer son âme, il doit récupérer une chaloupe et la remettre à l’eau. Je me suis inspiré du fleuve. Comme j’habite à Sainte-Luce, le fleuve représente mon enfance. Depuis que je suis jeune, nous allons nous baigner dedans », ajoute Maxence.

Encouragé par son enseignante de français, l’adolescent de 14 ans a pris l’initiative d’envoyer son texte. Il a à cœur la cause environnementale. « L’environnement, c’est notre futur et il faut le préserver. Nous faisons plusieurs activités à l’école en lien avec les déchets qui se ramassent dans la mer », ajoute-t-il.

Antoine Raymond va également à l’école de Sainte-Luce. Son texte a été choisi parmi les finalistes. « C’est la première fois que je participe à un concours. Mon texte est un poème et ce n’est pas quelque chose que j’ai l’habitude de faire. J’ai parlé de la pollution, un sujet qui me tient à cœur et un sujet d’actualité. J’ai voulu dire qu’il faut faire attention et ne pas juste y penser de temps en temps. Il y a plus de personnes informées que conscientisées », mentionne l’adolescent de 13 ans.

Ewan Gagné-Duplisea et Audrey Gagné, de Métis-sur-Mer, font aussi partie des finalistes. Des murales regroupant les œuvres choisies seront installées dans 12 traversiers de la province.