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26 mai 2021

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

Pandémie et maladie mentale : un Rimouskois donne de l’espoir

Richard Beaudoin

©Adeline Mantyk - Le Laurentien

Richard Beaudoin a été par le passé diagnostiqué schizophrène et maniaco-dépressif. Il souffre aujourd’hui d’un trouble schizoaffectif.

Un citoyen de Rimouski qui vit avec un trouble schizoaffectif veut lancer un message d’espoir pendant la pandémie. Richard Beaudoin côtoie la maladie mentale depuis près de 40 ans.

Depuis le printemps dernier, l’homme de 57 ans remarque une grande détresse dans la population, autant chez les adultes que chez les enfants. « Avec la COVID, tout le monde est malade, tout le monde a des problèmes. Même les enfants sont dépressifs. Ce n’est pas drôle. Je dis bonjour à tout le monde quand je marche sur le trottoir. Souvent, je vois des têtes baissées et je n’ai pas de sourire. Au moins, ça s’améliore un peu avec le beau temps qui arrive », dit-il. 

Richard Beaudoin a été par le passé diagnostiqué schizophrène et maniaco-dépressif. Il souffre aujourd’hui d’un trouble schizoaffectif. Grâce à la médication, il peut maintenant bien fonctionner. « Je suis redevable à la société pour ce qu’elle me donne. Je suis maintenant dans une forme équilibrée comme je ne l’ai jamais été. C’est grâce à mes efforts », mentionne-t-il.

Le Rimouskois est originaire de Lac-Mégantic. La maladie mentale est arrivée dans sa vie alors qu’il avait 20 ans. À la suite d’un épuisement professionnel, il s’est retrouvé hospitalisé. « Je me suis brûlé au travail. J’étais en psychose totale. Je rampais, les infirmiers me lavaient et me faisaient manger jusqu’à ce que je puisse avoir des électrochocs. J’avais des cellules de mortes à l’intérieur de moi. J’ai par la suite été dans plusieurs familles d’accueil », affirme-t-il.

Monsieur Beaudoin est arrivé à Rimouski au début des années 1990 pour le travail. Même s’il vit bien avec la maladie, il lui arrive d’avoir besoin d’aide à l’occasion. Il conseille aux gens d’utiliser les ressources disponibles lorsque cela est nécessaire.

« Il ne faut pas avoir peur d’aller chercher de l’aide. Il y a tellement de ressources. J’appelle le centre de crise assez souvent. J’appelle simplement pour ventiler. J’ai dû faire le deuil de ma conjointe en 2018 et de ma mère l’année dernière. Même si je prends ma médication, j’ai besoin du centre de crise et ça m’aide à m’en sortir », explique-t-il.

L’écriture a toujours fait partie de la vie de monsieur Beaudoin. La tenue d’un journal de bord est une thérapie pour lui. Il a d’ailleurs l’intention de partager ses écrits, en juin, lors d’une conférence qu’il organise avec le Service alternatif d’intégration et de maintien en emploi de Rimouski (SAIME).

Commentaires

29 mai 2021

katy sergerie

oui richard chapeau je tai connue moi aussi au centre de crise et tu est quelquun dexeptionnel pret a aider les autres une gentillesse sans fin te connaitre se fut un previlege

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