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02 juillet 2021

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

Des utilisateurs de l’auberge jeunesse de Rimouski critiquent l’état des lieux

LE PROPRIÉTAIRE SE DÉFEND

L’auberge jeunesse de Rimouski, l’Espace Globetrotter Auberge Internationale, située au 133 rue Léonard.

©Photo L'Avantage Charles Lepage

L’auberge jeunesse de Rimouski, l’Espace Globetrotter Auberge Internationale, située au 133 rue Léonard.

À la suite de son passage dans la région le 17 juin, le touriste sherbrookois et ex-Rimouskois Louis-Philippe Renaud s’est dit extrêmement déçu de l’état des lieux et de son expérience à l’auberge de jeunesse de Rimouski.

L’homme et sa conjointe qui y ont passé une nuit ont vécu une expérience qu’ils ne désirent pas répéter de sitôt, nous dit l’homme au téléphone. « On dirait que c’est quelqu’un qui se fait du ‘‘ cash ’’ en disant qu’il opère une auberge de jeunesse. Ce n’est pas ça du tout, c’est très négligé et insalubre! Au départ, nous avons appelé le propriétaire en lui demandant si l’on pouvait voir la chambre avant de la louer pour la nuit. La réponse a été non, vous louez maintenant et il n’y a pas de ‘‘ cancellation ’’ ni de remboursement. C’était impossible de revenir en arrière », relate M. Renaud.

Une fois sur place, le couple de visiteurs déplore qu’il n’y ait eu personne pour les accueillir.

« On sonne, pas de réponse. Il faut peser sur un bouton pour joindre le propriétaire sur son téléphone. Il nous donne un code d’entrée. À l’intérieur, la douche n’est pas très accueillante, c’est très questionnable comme salubrité. Mon amie trouve des cheveux sur les draps, comme s’ils n’avaient pas été changés. On rappelle le propriétaire pour lui demander, c’est quoi ça? Pas de réponse. Il fait chaud, la fenêtre ouvre très difficilement, on n’a qu’une couette super chaude, pas de draps. Le lendemain, on se dit que ça n’a pas de bon sang et ma conjointe rappelle le propriétaire et après une courte discussion il raccroche la ligne », commente Louis-Philippe Renaud.

Celui-ci regrette de ne pas avoir consulté les sites de recommandations avant d’avoir choisi cet emplacement.

« Je ne l’avais pas fait avant de vivre cette expérience et je peux vous dire, pour avoir visité d’autres auberges de jeunesse auparavant, qu’on est loin des conditions d’accueil, de prix et de salubrité des lieux que l’on retrouve ailleurs. »

Informé de ces commentaires, le propriétaire de l’auberge, Paul Morris Le Boutillier, rappelle que sa politique d’annulation est de 72 heures à l’avance (trois jours) et qu’elle est respectée avec remboursement. Quant à l’état des lieux, il se dit en complet désaccord avec les commentaires énoncés plus haut et ceux publiés sur les réseaux sociaux. Sur le champ, il invite le journal à visiter son auberge dans les cinq minutes suivant cet entretien. Invitation acceptée.

« Je n’ai rien à cacher. Quand les gens louent une chambre dans une auberge jeunesse, ils ne doivent pas s’attendre à louer une chambre au Hilton. On les offre à une fraction du prix d’un hôtel, dit-il. Nos prix sont les mêmes que ceux affichés sur notre site internet », ajoute-t-il à un client au téléphone.

« Quand les gens paient 30 $ pour coucher dans un dortoir ou une chambre individuelle, 60 $ en saison, et que ces gens viennent dire des insanités alors que d’autres commentaires sont corrects, un moment donné, il faut en prendre et en laisser. Aujourd’hui, c’est comme un genre de bipolarité. Il y a des gens pour qui on dirait que la dimension du monde doit tourner à la grandeur de leur nombril et ça particulièrement chez les gens qui ne sont jamais sortis de chez eux et qui écrivent des infamies incroyables. Mon auberge est nettoyée et propre. On fait le ménage tous les jours. Ces dernières années, il y a eu quelques rénovations. Malheureusement, on ne peut que subir ces commentaires de gens qui nous bouffent notre pain », clame-t-il.

Chez Tourisme Rimouski, le directeur d’affaires et d’agrément, Jacques Desrosiers, admet avoir reçu récemment et dans le passé quelques appels d’insatisfaction de certains visiteurs à propos de cette auberge.

« Quelques fois par saison, on reçoit des commentaires de cet ordre-là concernant l’auberge de jeunesse Globetrotter. Nous n’avons pas nécessairement un pouvoir d’intervention. Nous ne sommes pas législateurs. Cependant lorsque les gens se plaignent, on les incite à faire une plainte officielle en vue d’une amélioration de la situation. Ça n’arrive pas très souvent que les gens veuillent aller jusque-là, car il faut s’identifier », explique M. Desrosiers.

« Ces plaintes sont acheminées à deux endroits : soit à l’ATR du Bas-Saint-Laurent ou à l’Alliance touristique du Québec qui eux voient avec les autorités compétentes comment réagir à la situation rapportée. Les plaintes ne parviennent pas toujours à notre organisme. De plus en plus les gens passent par les tribunes des réseaux de réservations en ligne pour y placer leurs commentaires. »

M. Desrosiers rappelle que le rôle de son organisme est de s’assurer que la réputation de Rimouski n’est pas entachée à tout jamais par la mauvaise expérience que le client a vécue. « Généralement, on n’offre pas de recommandations formelles en hébergement, même chose en restauration. On peut répondre à des questions précises, mais habituellement on n’émettra pas de commentaires », conclut-il.

Commentaires

12 juillet 2021

Daniel Bélair

Je suis très perplexe des commentaires et de l’évaluation qui selon moi est biaisée car elle ne tient pas compte de l’ensemble des utilisateurs de l’auberge. J’ai moi même visité belle auberge a plusieurs reprises et c’est très bien entretenue pour ce type d’hébergement!

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