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12 juillet 2021

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

Des œuvres d’art qui partent à la mer

S'EXPRIMER PAR LES MANDALAS

Suzanne Blanchard veut partager sa passion pour la création de mandalas avec la population rimouskoise.

©Photo Gracieuseté

Chaque mandala de Suzanne Blanchard est pris en photo. Il est ensuite publié sur Facebook et l’artiste y ajoute un texte.

La Rimouskoise Suzanne Blanchard crée des mandalas sur le bord de la mer. Une passion qui l’habite depuis l’été dernier et qu’elle veut partager avec la population.

Suzanne Blanchard utilise le bord de la mer pour s’exprimer. Elle produit des mandalas avec des galets et des bouts de bois lorsque la marée est basse. Ses œuvres d’art sont ensuite emportées par le fleuve Saint-Laurent. « J’ai écrit un roman et il faut lire les 320 pages pour savoir ce que j’ai créé. Avec mes mandalas, j’apprécie l’instantané de l’image. Les gens le voient et en un instant ils peuvent aimer ou ne pas aimer. Je trouve ça merveilleux. Maintenant, l’image est importante », exprime-t-elle.

L’artiste a créé son premier mandala l’été dernier alors qu’elle vivait des moments difficiles. Depuis, elle en fait environ un par mois. « Mon deuxième mandala, je l’ai fait à Carleton, en Gaspésie, alors que j’étais en plein ‘‘ burnout ’’. Je l’ai réussi et je l’ai trouvé beau. J’ai continué à en faire plusieurs. J’aime les créer. Ça me permet de passer une journée fantastique seule avec mes roches. J’ai aussi pu découvrir le monde minéral », dit-elle.

Pour Suzanne Blanchard, la création de mandalas est une forme de méditation. Elle profite des quelques heures de création pour passer du temps seule avec elle-même.

« Ça fait tellement de bien d’être sur le bord du fleuve et de créer. Je suis seule avec mes galets. Ça me rend heureuse. Quand le fleuve vient dévorer le mandala, c’est très joli et en même temps ça fait un peu de peine parce que je vois mon œuvre partir. C’est le but d’un mandala. S’il était permanent, il n’aurait pas la même valeur », affirme-t-elle.

Chaque mandala de madame Blanchard est pris en photo. Il est ensuite publié sur Facebook et l’artiste y ajoute un texte. « C’est un texte qui n’est pas long et ça donne un aperçu de ce que je peux écrire. Pendant la pandémie, j’ai écrit des textes positifs pour aider les gens à passer au travers et à voir quelque chose de beau », explique-t-elle.

Suzanne Blanchard veut partager sa passion pour la création de mandalas avec la population rimouskoise.

©Photo Gracieuseté

Suzanne Blanchard

En général, la Rimouskoise conçoit ses œuvres en deux temps. Elle profite d’une première séance sur le bord de la mer pour partir à la découverte de galets et d’une deuxième pour créer. « Habituellement, je ne sais pas ce que je vais faire. J’apporte tout le matériel et je m’exécute. Je cherche des galets qui ont des formes spéciales. J’aime beaucoup ceux en forme d’œuf ou les ronds. Je recherche aussi les couleurs. J’ai créé mon style à moi. Je prends des petits bois de plage et ça fait ma structure », mentionne-t-elle.

Les mandalas de l’artiste peuvent être vus sur sa page Facebook personnelle « Suzanne Blanchard » ou sur celle de « Rimouski en photos ».

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