23 juillet 2021

Charles Lepage - clepage@medialo.ca

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©Photo : capture d'écran

Marc Parent, maire de Rimouski.

D’entrée de jeu, M. Parent précise que les propos de la conseillère sont en lien avec un terrain situé en face de la résidence de madame Proulx au Bic tel que rapporté récemment par un autre média rimouskois.

« Ce terrain était non construisible. En 2016, les propriétaires de ce terrain ont demandé à la Ville une modification du zonage pour permettre la construction. À ce moment-là, deux représentants du comité du patrimoine du Bic avaient déclaré : on est d’accord pour la construction, mais soyez vigilants quant au type de construction parce que c’est un milieu patrimonial relativement aux bâtiments. Madame Proulx qui n’était pas conseillère à ce moment-là était venue et avait déclaré qu’on ne pouvait permettre cela, que ça lui couperait la vue à partir de sa résidence, que ce terrain n’était pas construisible, ne le permettez pas, disait-elle. On avait donc en 2016 décidé de ne pas permettre la construction », raconte Marc Parent.

Depuis ce temps, La Ville de Rimouski a mis en place un plan d’implantation et d’intégration architecturale, communément appelé PIIA qui vient encadrer le type de construction. « Lorsque les propriétaires du terrain ont vu que nos préoccupations d’avant ont été adressées, ils ont écrit cet hiver ou au printemps en demandant si c’était possible maintenant d’obtenir un changement de zonage. La demande a suivi son cours, il y a eu une consultation publique et contrairement à cinq ans passés, c’était la levée de boucliers, les pétitions, les messages de tout le monde et même les gens qui étaient d’accord en 2016 en disant “oui, mais faites attention…” et bien cette fois-ci pour ces citoyens, c’était “il n’en est pas question” », raconte M. Parent.

« Tout le monde soupçonne que madame Proulx est en conflit d’intérêts et qu’elle a peut-être attisé la flamme auprès de ses amis proches. Cette histoire est sortie dans un média et aujourd’hui, elle subit la pression, elle dit dans un communiqué de presse qu’elle est victime d’intimidation de ma part. La réalité est la suivante : « Virginie Proulx aime dire que c’est un conflit entre elle et moi. La réalité c’est que Virginie Proulx est en désaccord avec tout le conseil municipal. C’est 100 % du conseil municipal qui a demandé qu’elle ne réintègre pas les comités pléniers parce qu’ils sont incapables de travailler avec elle et dans certains cas, les conseillers et conseillères disaient que tant et aussi longtemps qu’elle serait aux pléniers, qu’ils n’y retourneraient pas. Elle personnalise le conflit entre elle et moi, mais c’est un conflit entre elle et tous les élus », avance Marc Parent.

Le maire rappelle que des tentatives de rapprochement ont été faites avec le ministère des Affaires municipales pour tenter de réintégrer la conseillère Proulx. « Celle-ci n’admettait aucun tors, elle demandait même des excuses. Un vote a eu lieu et 100 % des conseillers n’ont pas voulu travailler avec elle », conclut le maire.