Maxime Blanchette-Joncas : au service de la population

Rimouski-Neigette‒Témiscouata‒Les Basques

©Photo Gracieuseté

Maxime Blanchette-Joncas est le candidat du Bloc québécois dans Rimouski-Neigette‒Témiscouata‒Les Basques.

Après une première expérience de près de deux ans comme député du Bloc québécois, Maxime Blanchette-Joncas est de nouveau candidat pour les élections fédérales du 20 septembre.

Âgé de 32 ans, le Rimouskois se considère comme un régionaliste dans l’âme. Avec son poste de député de Rimouski-Neigette‒Témiscouata‒Les Basques, il se sent à sa place. « C’est un privilège pour moi d’être député. Je veux continuer de servir les gens, de les défendre et de porter leur voix auprès du gouvernement fédéral. Je crois au développement du Bas-Saint-Laurent et c’est une des principales raisons de mon engagement politique », dit-il.

Maxime Blanchette-Joncas a grandi et a fait ses études à Rimouski. Il veut démontrer aux jeunes qu’il faut croire en ses rêves.

« Au secondaire, ça n’a pas toujours été facile. Je n’étais pas un premier de classe. J’ai fait un retour aux études à l’âge de 26 ans en administration des affaires à l’UQAR. Je travaillais alors chez TELUS. Après 10 ans d’absence sur les bancs d’école, j’ai fait le grand saut. Quand on y croit, on peut y arriver et j’en suis la preuve », relate-t-il.

Le bloquiste a découvert la politique grâce à ses engagements dans la communauté. « Je suis un militant. Mes premières armes politiques étaient en 2015 avec le Parti québécois et j’ai pu rencontrer des gens qui m’ont inspiré. Ça m’a donné la piqûre. Chez TELUS, j’étais dans le syndicat. J’ai aussi fait partie de plusieurs conseils d’administration dans les milieux social, culturel et économique », raconte-t-il.

À part la politique, le Rimouskois s’intéresse aux sports, aux voyages, aux randonnées pédestres ainsi qu’à l’histoire. « Pour bien comprendre le présent et avoir une vision du futur, il faut bien maîtriser le passé. Ça m’intéresse de savoir comment ça se passait à certaines époques. Je suis une personne curieuse et ça m’amène toujours à vouloir en savoir plus. C’est aussi important pour moi de passer du temps avec mes proches », mentionne-t-il.

Un premier mandat en pandémie

Lorsqu’il a entamé son mandat, en 2019, le député sortant était loin de se douter qu’il devrait composer avec une pandémie. « Ça m’a demandé beaucoup d’adaptation. Je veux poursuivre le travail que j’ai commencé. Je vois la pandémie comme un apprentissage à vitesse grand V. Ça a ralenti certains dossiers, mais ça a aussi été une opportunité de me rapprocher des citoyens. Les demandes à notre bureau ont explosé. Ça a été un bel apprentissage pour moi », indique Maxime Blanchette-Joncas.

Le bloquiste est particulièrement fier d’avoir déposé à la Chambre des communes, en mai dernier, un projet de loi pour attirer les nouveaux diplômés en région. « Nous devons nous assurer d’avoir de la main-d’œuvre disponible. Il faut retenir les gens et les inciter à s’installer après leurs études. Avec la COVID, plusieurs veulent quitter les grands centres et mon projet de loi est en lien avec ça », affirme-t-il.

La pandémie a aussi permis de mettre en lumière des choses qui devaient se régler rapidement, selon monsieur Blanchette-Joncas. C’est le cas du Théâtre du Bic et d’Internet haute vitesse. « Ça fait 20 ans que des personnes travaillent sur le dossier. Nous étions très en retard dans certains secteurs et avec le télétravail les gens avaient besoin de cette technologie. Ça a fait débloquer les choses. Le gouvernement fédéral s’est rallié à notre position et je m’en réjouis », souligne-t-il.

La pénurie de main-d’œuvre, le soutien aux aînés et le soutien aux producteurs agricoles sont aussi des dossiers sur lesquels le député sortant veut continuer de travailler.

Résultats des élections de 2019 dans Rimouski-Neigette‒Témiscouata‒Les Basques