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09 octobre 2021

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

Virginie Hébert aborde l’enseignement de l’anglais au Québec dans un premier essai

ANALYSE SOCIOHISTORIQUE

Virginie Hébert a lancé, le 6 octobre, son premier livre « L’anglais en débat au Québec : mythes et cadrages ».

©Photo Gracieuseté

Virginie Hébert a lancé, le 6 octobre, son premier livre « L’anglais en débat au Québec : mythes et cadrages ».

La Rimouskoise Virginie Hébert présente son premier livre « L’anglais en débat au Québec : mythes et cadrages ». Un essai qui aborde l’enseignement de l’anglais au Québec au fil des années.

Après sept ans de travail et le dépouillement d’environ 1 000 documents, Virginie Hébert peut enfin présenter son livre. « Je me demandais si nous avions toujours discuté de l’enseignement de l’anglais au Québec de cette façon et si les gens avaient toujours présenté l’anglais comme la langue universelle de communication. Je suis retournée dans le temps pour voir comment nous en avions débattu au fil du temps jusqu’à aujourd’hui. J’ai une volonté d’écrire simplement », raconte-t-elle.

L’auteure a toujours œuvré dans le domaine des communications. En 2011, une annonce du gouvernement de Jean Charest sur une mesure d’anglais intensif a été l’élément déclencheur pour un retour aux études. Virginie Hébert a décidé de faire un doctorat.

« J’y suis retournée pour m’attarder au débat public, à la façon dont nous débattons des enjeux, au traitement de l’actualité par les journalistes, mais aussi par les différents types d’acteurs sociaux. Le livre découle de ma thèse. J’en ai fait un essai », explique-t-elle.

Publié aux Presses de l’Université Laval, « L’anglais en débat au Québec : mythes et cadrages » est une analyse sociohistorique. L’auteure a voulu offrir une contextualisation historique d’un sujet toujours d’actualité.

« Je remonte dans le temps, je dépouille des articles de journaux et des mémoires pour essayer de comprendre comment, au fil du temps, au Québec, nous avons parlé de la question de l’enseignement de l’anglais. C’est un bon point de départ si l’on s’intéresse à l’enjeu linguistique actuel. Nous voyons comment c’est revenu dans le débat public avec le projet de loi 96 », mentionne la Rimouskoise.

Avec son essai, Virginie Hébert veut offrir un point de vue différent sur la question de la langue. « Quand nous parlons de la question linguistique au Québec, nous pensons toujours au français. Nous partons donc de ce point de vue. Moi, c’est comme si je l’observais à l’envers. C’est notre relation à l’anglais, à son enseignement et à la façon dont nous avons traité de cette question. Il y a le désir de maîtriser l’anglais. C’est cette relation que j’analyse », indique-t-elle.

Pendant ses recherches, la perception du débat linguistique de madame Hébert a un peu changé. « Je me suis aperçue qu’il y a des changements dans la façon dont nous parlons de l’anglais et de l’enseignement de l’anglais, surtout avec la mondialisation à partir des années 2000. Nous en parlons comme une clé d’ouverture sur le monde. J’ai réalisé que ça faisait longtemps que nous en parlions de cette manière. Il y a beaucoup de continuité dans notre discours au fil du temps », affirme-t-elle.

« L’anglais en débat au Québec : mythes et cadrages » est en vente dans les librairies et en ligne au www.pulaval.com/produit/l-anglais-en-debat-au-quebec-mythes-et-cadrages.

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