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13 octobre 2021

Communiqué L'Avantage - redactionrimouski@medialo.ca

Deux autres journées de grève dans les CPE du Bas-Saint-Laurent

CPE

©Photo Le Citoyen-Archives

Les travailleuses demandent notamment des moyens pour donner de meilleurs services aux enfants.

Les travailleuses des centres de la petite enfance (CPE) syndiquées à la CSN et à la Fédération de la santé et des services sociaux du Bas-Saint-Laurent seront en grève jeudi et vendredi. Elles veulent ainsi accroître la pression sur le gouvernement et obtenir une amélioration considérable de leurs conditions de travail.

Les employées manifesteront devant leur établissement respectif, jeudi, avant de se rendre à Québec le lendemain pour participer à un grand rassemblement qui culminera devant l’hôtel du Parlement, peut-on lire dans un communiqué de presse de la partie syndicale.

« Nous assistons à un véritable exode des travailleuses et travailleurs de CPE qui quittent le réseau en grand nombre pour aller travailler dans d’autres domaines, déplore la présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent, Nancy Legendre. Malheureusement, malgré les belles paroles, le gouvernement ne semble pas reconnaître le sérieux de la situation puisque les offres déposées jusqu’à présent sont nettement insuffisantes pour aider à retenir les gens dans le réseau. »

Les 11 000 travailleuses des CPE affiliées à la CSN se sont dotées d’un mandat de 10 jours de grève à la fin de l’été. Une première journée de grève a eu lieu le 24 septembre dernier. « Nos membres du Bas-Saint-Laurent ont voté en faveur de la grève à 94 %. Elles sont au bout du rouleau et elles sont prêtes à se battre bec et ongles pour se faire respecter. Pendant ce temps, la partie patronale se pointe à la table non seulement avec des offres financières insuffisantes, mais avec des demandes de reculs inacceptables qui risquent de pousser encore plus de travailleuses vers la sortie. C’est ahurissant! », lance Mme Legendre.

Les membres revendiquent notamment une augmentation salariale équitable pour tous les titres d’emploi. Par exemple, une technicienne en service de garde scolaire gagnait 29,05 $ l’heure au maximum de l’échelle salariale - avant la négociation du secteur public -, contre 25,15 $ pour une éducatrice en CPE alors qu’elles ont la même formation collégiale.

Les travailleuses demandent également des moyens pour donner de meilleurs services aux enfants, dont ceux à besoins particuliers, ainsi que le respect en tout temps des ratios pour la sécurité des tout-petits. Elles veulent aussi du temps pour la préparation du dossier de l’enfant et la gestion de la cuisine.

Commentaires

16 octobre 2021

STEEVE

Ils faut abolir cette structure qui n'a aucun bon sens. Ça nous coût une fortune. Des salaires et conditions démesurés que la grande majorité n'ont absolument pas. Il faut mettre un frein à tout ça. C'est minimum entre 45 à 50 000 l'employé.

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