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15 octobre 2021

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

Sergine Desjardins au cœur de la Seconde Guerre mondiale

FICTION HISTORIQUE

Le plus récent roman de Sergine Desjardins est en vente depuis le 13 octobre.

©Photo : gracieuseté

Le plus récent roman de Sergine Desjardins est en vente depuis le 13 octobre.

Avec son huitième roman, l’auteure rimouskoise Sergine Desjardins ramène ses lecteurs à l’époque de la Seconde Guerre mondiale. « Un souvenir, mille remords » présente l’histoire de quatre femmes dont le destin est relié.

Ce tout nouveau roman de Sergine Desjardins se passe à Sainte-Flavie pendant la Deuxième Guerre mondiale. « Ce sont des hasards qui m’ont amenée sur ce chemin-là. Il y a eu une exposition, à Sainte-Flavie, sur l’École de bombardement et de tir de Mont-Joli pour former des étudiants mitrailleurs. Je ne la connaissais pas du tout et j’ai trouvé ça intéressant. L’exposition m’a aussi beaucoup appris sur le quotidien de mes propres parents qui ne m’avaient jamais parlé de la guerre », explique l’auteure. 

« Un souvenir, mille remords » aborde des aspects méconnus de la guerre comme le quotidien des Québécois, la vie des mères célibataires de l’époque et le sort réservé aux Tziganes. « Je voulais faire le lien entre ce qui se passait au Québec et ce qui se passait en France. J’ai découvert qu’on parle beaucoup des Juifs, avec raison, mais il y a eu aussi un génocide des Tziganes dont on parle très peu. Entre 500 000 et 1 million d’entre eux ont été exterminés. Je m’y suis intéressée et j’ai créé un personnage qui est une Tzigane », mentionne madame Desjardins. 

La Rimouskoise raconte, dans son roman, la vie au quotidien de trois femmes de Sainte-Flavie. « Ce sont deux sœurs et leur mère. Une des sœurs tombe amoureuse d’un étudiant de l’École de bombardement et de tir. L’autre s’en va à Québec et elle finit par aller en Europe. Il y a un lien entre ces trois Québécoises et la Tzigane. J’aborde les secrets honteux dissimulés aux générations suivantes. Un personnage cache quelque chose à sa fille et cela l’affecte inconsciemment », affirme-t-elle.   

Sergine Desjardins s’est inspirée d’un de ses oncles qui a fait la guerre de Corée pour créer un de ses personnages. Elle a lu des lettres envoyées à sa famille au moment où elle commençait ses recherches sur la Deuxième Guerre mondiale. 

« C’était quelqu’un qui aimait beaucoup les membres de sa famille, ça paraissait dans ses lettres. Par contre, quand il est revenu de la guerre, il n’a jamais repris contact avec sa famille. Mon père espérait le revoir et il ne l’a jamais revu. Probablement qu’il souffrait du stress post-traumatique. À cette époque, on disait que ces personnes étaient faibles parce qu’on ne connaissait pas ça », indique-t-elle. 

Même si l’histoire de son roman se passe pendant la guerre, l’auteure rimouskoise a voulu lancer un message d’espoir. « C’est une ode à l’amitié, à l’entraide, à la bonté et à la bienveillance. Même si la toile de fond est la Seconde Guerre mondiale, j’ai voulu montrer comment on peut se sortir de situations extrêmes et de dures épreuves. Ce que j’aime dans mes romans, c’est de débusquer des personnages ou des faits qui ne sont pas connus », dit-elle. 

« Un souvenir, mille remords » est en vente dans les librairies et en ligne au www.saint-jeanediteur.com

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