Lise Jalbert est originaire de Price. Elle habite maintenant à Sainte-Marie, en Beauce, mais conserve un fort lien d’attachement avec sa région natale.

« Toute ma famille vient de Price et mon mari aussi. Nous avons encore plusieurs amis là-bas. J’y ai œuvré dans le domaine de la musique. Quand j’étais étudiante, je chantais au piano-bar Chez Marc. J’ai aussi été organiste aux églises de Price et de Sainte-Angèle-de-Mérici, ainsi que professeure de piano. Ensuite, j’ai travaillé au CLSC de Mont-Joli », explique-t-elle.

Pendant la pandémie, madame Jalbert a décidé de se mettre à l’écriture. Elle souhaitait que ses trois enfants et ses huit petits-enfants puissent conserver des souvenirs de famille.

« C’était mon rêve depuis des années d’écrire mes mémoires pour leur laisser notre histoire. Je vais avoir 70 ans en janvier. Je me disais que c’était une belle étape pour leur laisser ça. J’ai écrit mon journal toute ma vie. J’ai relu ce journal en gardant les dates et les évènements importants. J’avais tout ce qu’il me fallait pour publier », dit-elle.

Au départ, « Si c’pas ça l’bonheur » devait s’adresser uniquement aux proches de Lise Jalbert. Devant une grande demande, elle a finalement décidé de l’offrir à un plus large public. Elle croit que plusieurs se reconnaîtront dans les histoires vécues par sa famille.

« Nous avons l’impression d’avoir vécu 70 vies. Il y a de tout dans notre histoire. Il y a certainement de l’amour, mais il y a aussi des épreuves, des deuils, de la démence, de l’homosexualité, de l’autisme et des voyages. Les gens vont se retrouver dans le décor. Je rappelle comment c’était quand j’étais petite avec le moulin à bois et les boulangers dans le village », raconte l’auteure.

Avec ses écrits, Lise Jalbert a voulu transmettre un message d’espoir et inspirer les gens.

« Quand on pense au bonheur, on pense à un long fleuve tranquille, mais la vie normale ce n’est pas ça. Malgré les difficultés, quand on a une vision positive, tout finit par s’arranger. La recette du bonheur n’est pas la ligne droite, c’est la ligne qui nous donne de l’expérience. Ça fait 48 ans que je suis avec mon mari et quand je regarde en arrière je réalise que j’ai eu une belle vie », exprime-t-elle.

Étant grand-mère d’un garçon autiste de 12 ans, madame Jalbert a décidé de remettre tous les revenus générés par la vente de son livre à l’Association d’entraide communautaire La Fontaine de Sainte-Marie qui soutient les personnes qui vivent avec une limitation intellectuelle, physique ou un trouble du spectre de l’autisme, ainsi que leur famille.

« Avec les journées de répit dont profite notre Victor, nous voyons tout le bien que cela lui fait. Il est toujours heureux d’y aller. Les intervenants spécialisés sont attentionnés et dévoués. Pour notre fille et son conjoint, ces journées sont un moment très apprécié pour récupérer un peu d’énergie et pour s’occuper de leur fille qui vit avec un frère autiste au quotidien », mentionne-t-elle.

Il est possible de commander « Si c’pas ça l’bonheur » en écrivant directement à l’auteure à l’adresse courriel jallise22@gmail.com.