Harold LeBel se retire de la course électorale

ÉLECTIONS GÉNÉRALES AU QUÉBEC

©Photo Journal L’Avantage – Mireille Lévesque

Le député de Rimouski, Harold LeBel, quitte la vie politique en raison d’un « dossier privé de justice » repoussé à l’automne prochain, en pleine période électorale.

Le député de Rimouski, Harold LeBel, annonçait aux médias de la région ce 3 mars à l’hôtel Rimouski qu’il quittait, pour le moment, la vie politique en raison d’un « dossier privé de justice » repoussé à l’automne prochain, en pleine période électorale. Celui-ci, selon ses dires, devait être traité au printemps.

Il expliquait : « Ce report, qui n’est pas de mon ressort, me place dans l’obligation de m’adresser à vous aujourd’hui. Ça me force également à prendre la décision de renoncer à ma volonté de demander à la population un troisième mandat comme député de Rimouski à l’Assemblée nationale, une fonction si précieuse à mes yeux, si chère pour moi. Je ne serai pas candidat aux prochaines élections générales au Québec et ça me déçoit profondément. »

Monsieur LeBel prétendait se retirer de la course par respect pour ses concitoyens, « ne pouvant pas faire face aux deux en même temps ». L’homme soutenait que cette décision ne constitue toutefois pas un aveu de culpabilité concernant le dossier de justice l’impliquant et sur lequel, d’ailleurs, les journalistes avaient la directive de ne pas poser de questions. « Je serai clair : il n’y a aucun lien entre cette décision et une potentielle présomption quant à l’issue de cette affaire », spécifiait-il.

Le député terminera cependant son mandat, se disant désireux de défendre ses concitoyens et d’effectuer des suivis de ses projets en cours. D’ailleurs, le 28 février, il avait entrepris une énième tournée des municipalités de la circonscription pour entendre les maires et les conseillers sur leurs ambitions pour leur municipalité. Il a clos la conférence en revenant sur ses 42 années en politique, se montrant fier de sa carrière, mais déçu de n’avoir pu aller au bout de certains dossiers comme la restauration de la Coop Paradis et de la Cathédrale.

Ses plans de carrière demeurent encore incertains pour la suite des choses. Aux journalistes qui lui demandaient s’il ferait un retour en politique, il répondait : « Jamais rien n’est fini. Il n’y a pas que la politique active militante, il y a plusieurs façons de changer les choses en s’impliquant autrement. »

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