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12 mai 2022

Mireille Lévesque - mlevesque@lexismedia.ca

Du rock irrévérencieux à la Coop Paradis

RENDEZ-VOUS AVEC GROS MENÉ LE 4 JUIN

Fred Fortin et son acolyte Olivier Langevin présenteront leur plus récent album Pax et Bonum le 4 juin 2022 à la Coop Paradis.

©Photo : gracieuseté de Jérôme Collard

Fred Fortin et son acolyte Olivier Langevin présenteront leur plus récent album Pax et Bonum le 4 juin 2022 à la Coop Paradis.

Depuis la sortie de son premier album Tue ce drum Pierre Bouchard le 6 avril 1999, Gros Mené – mené par Fred Fortin et Olivier Langevin – s’avère mythique pour les amateurs de rock brut flirtant avec les « limites du correct ».

Le groupe vient présenter son plus récent album Pax et Bonum, lancé en pleine nuit de Poisson d’avril 2022, à la Coop Paradis de Rimouski le 4 juin à 20 h 30. Celui-ci succède, après 10 ans, à Agnus Dei, qui avait valu aux musiciens le titre d’Album de l’année alternatif à l’ADISQ et d’Album rock de l’année au GAMIQ en 2012.

Fred Fortin explique aux lecteurs de L’Avantage en quoi ce projet musical se veut libérateur : « C’est une espèce de vocation pour Gros Mené d’aller dans quelque chose d’irrévérencieux parce qu’on est dans une période où on a de moins en moins le droit de dire certaines choses. Je suis sensible, comme musicien, à cet apport de pouvoir parler librement. Ce qu’on peut développer d’irrévérencieux est dans le propos, mais par rapport au style de musique aussi parce qu’on amène l’auditeur dans un son différent, même si on ne prétend pas inventer un mouvement de musique, car on s’inspire toujours de plein de choses. »

Bien que la réputation de la formation ne soit plus à faire sur la scène underground, Fred Fortin croit qu’elle rejoint davantage une catégorie d’initiés. Il explique : « On est dans une zone qui fait qu’on peut avoir un certain public, mais je ne pense pas qu’il pourrait nécessairement être plus grand. À moins qu’il y ait une catastrophe naturelle, que le monde se réveille et décide d’écouter du Gros Mené (rires). Mais, je n’ai pas d’appréhensions à ce niveau et, dans tout ce que je fais en musique, j’essaie toujours de ne pas avoir d’attentes parce qu’on est directement dépendant des gens qui écoutent, c’est notre raison d’être. Du Gros Mené, c’est léger, tu en écoutes si tu aimes ça, puis tu n’en écoutes pas si tu n’aimes pas ça. (rires). »

L’artiste avoue que, parallèlement au côté métal du projet, s’ajoute une dimension religieuse par les titres latins des trois albums, une « coloration liée au culte qui l’amuse ». Il a d’ailleurs anecdotiquement trouvé le titre de son troisième album couché dans une église de Lavaltrie derrière l’autel du curé juste avant un spectacle. « J’ai levé les yeux au ciel et j’ai vu une peinture de Jésus avec les anges avec l’inscription Pax et Bonum (Paix et bien). Je me suis dit, c’est ça mon titre, un parfait sarcasme après la pandémie ! » Quant à l’illustration de la pochette, il avoue qu’il s’agit aussi d’une blague : une représentation « rembranesque » d’une photographie de son ami Pierre Bouchard durant un spectacle. Celui-ci l’a initié à une foule de styles musicaux depuis son plus jeune âge et est devenu par la suite mythique pour Gros Mené, au point d’habiter le titre de son premier album : Tue ce drum Pierre Bouchard.

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