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07 juin 2022

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

Des élèves de l’école Langevin présentent leur vision du patrimoine rimouskois

RÉFLEXION

Des élèves de l’école Langevin présentent leur vision du patrimoine rimouskois

©Photo : gracieuseté - Anouk M. Renaud

Les élèves du programme enrichi en arts plastiques en compagnie du directeur adjoint de l'école Langevin, Éric Blier, de l'artiste, Stéphanie Lessard-Bérubé, du directeur de Paraloeil, Simon Croz, et de l'enseignante Annie Saint-Vanne.

Les 57 élèves du programme enrichi en arts plastiques de l’école Langevin de Rimouski ont récemment présenté leur court métrage « Cœur Habitat ». Un projet qui émane d’une collaboration avec la cinéaste Stéphanie Lessard-Bérubé et Paraloeil.

Cette alliance artistique a été rendue possible grâce au volet « Une école accueille un artiste » du programme « La culture à l’école » du ministère de L’Éducation. Avec « Cœur Habitat », Stéphanie Lessard-Bérubé propose une réflexion des jeunes sur le patrimoine rimouskois.

« C’est difficile avec le patrimoine de cerner comment on veut l’explorer. Je voulais voir ce que les jeunes en percevaient. J’ai exploré le côté naturel, paysagé, bâti et immatériel. C’est une première piste de réponse à la question que je me posais : comment parler du patrimoine avec les ados ? », indique l’artiste.

Comme une courtepointe, « Cœur Habitat » est une œuvre collective. Le projet a commencé en février et s’est échelonné sur 12 semaines. Avec leurs téléphones cellulaires, les élèves de première et de deuxième secondaire du programme enrichi en arts plastiques de l’école Langevin ont parcouru la ville de Rimouski. Ils ont tous rapporté entre 6 et 10 vidéos.

« La caméra participative permet de donner la parole à l’autre parce que la personne filme elle-même. La façon dont elle prend les images rapporte beaucoup de vision. Je me suis retrouvée avec près de 570 vidéos. Le jeu du montage a été de faire le tri de tout ça pour faire ressortir ce qui domine et faire dégager une parole jeunesse collective », mentionne Stéphanie Lessard-Bérubé.

« Au départ, nous avons écrit des phrases et fait des dessins en lien avec de bons moments que nous avons vécus à Rimouski. Ensuite, nous avons commencé à filmer, à travailler les fonds verts et le montage a été fait pas madame Stéphanie. Nous avons travaillé avec une artiste, nous avons donc appris des trucs plus professionnels. J’ai aimé travailler avec les fonds verts », ajoute l’élève de 2e secondaire, Marylie Bélanger.

En plus de découvrir des techniques cinématographiques, les jeunes ont pu prendre conscience de leur environnement.

« De base, je ne savais pas ce qu’était un patrimoine. J’ai eu de la difficulté à comprendre au début, mais finalement j’ai appris beaucoup de choses sur le travail de Stéphanie et sur le cinéma. Je ne pensais pas faire quelque chose comme ça dans ce programme », affirme Blanche Ricard.

« J’ai vu une deuxième phase de Rimouski. Tout ce que nous qualifions de laid dans le film, je ne l’avais jamais vraiment remarqué. Ça m’a fait prendre conscience que ce n’est pas juste vert et plein d’activités à Rimouski. Il y a aussi un passé et tout n’est pas resté en bon état », relate Kamy-Lune Raymond.

Selon l’enseignante responsable du projet, l’artiste a amené dans la classe un regard nouveau sur Rimouski. « La technologie m’intéressait beaucoup et j’avais un grand désir de m’éclater avec les élèves après deux ans de pandémie en faisant quelque chose d’extraordinaire et de différent. Simon Croz de Paraloeil m’a parlé de Stéphanie et le projet s’est déroulé à merveille. Nous voulions faire bouger la pensée rimouskoise que les jeunes n’ont pas de réflexion, mais qu’ils observent », explique Annie Saint-Vanne.

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