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04 octobre 2022

Mireille Lévesque - mlevesque@lexismedia.ca

Le centre-ville se dévitalise

STATISTIQUES ET PLAN D’ACTION

« L’Étude sur l’inoccupation et la vacance au niveau des commerces sur rue 2022 » démontre que l’ancien centre-ville de Rimouski se dévitalise, mais la Ville lance un Plan d’action de relance qui tombe à point.

©Photo : archives de L’Avantage

« L’Étude sur l’inoccupation et la vacance au niveau des commerces sur rue 2022 » démontre que l’ancien centre-ville de Rimouski se dévitalise, mais la Ville lance un Plan d’action de relance qui tombe à point.

« Le taux d’inoccupation et de vacance des commerces du centre-ville de Rimouski est plus élevé que la moyenne du reste du Québec, principalement sur la rue Saint-Germain, où le problème s’est aggravé cette année de 3,8 %, particulièrement dans la portion ouest. » — Christian-Pierre Côté, directeur des ventes chez Côté Mercier Service de Données. 

Alors que sa firme, experte en données immobilières au Québec, lance une « Étude sur l’inoccupation et la vacance au niveau des commerces sur rue 2022 », le directeur confie à L’Avantage que Rimouski affiche un taux de vacance et d’inoccupation des commerces sur rue de 7,3 % cette année (comparativement à 7,6 % en 2021 et 8,1 % en 2020 : des années difficiles pour les entreprises en raison des mesures restrictives liées à la COVID-19).  

Malgré la légère amélioration au sortir de la pandémie, l’expert met les citoyens en garde. « Lorsque les statistiques d’inoccupation sont en bas de 5 %, dit-il, ça va très bien, mais en haut de 5 %, ça devient problématique. Le centre-ville de Rimouski performe moins bien dans l’étude que la moyenne des centres-villes de l’ensemble du Québec; ce n’est pas une catastrophe, mais il y a lieu de se questionner. » 

L’étude démontre que 130 places commerciales sont encore à occuper en 2022 sur la rue Saint-Germain (10,8 % d’inoccupation et de vacance). Du côté de la Montée Industrielle-et-Commerciale, 71 places sont à occuper (4,2 % d’inoccupation ou de vacance). Alors que 86 places commerciales restent à occuper sur l’Avenue Léonidas (7 % d’inoccupation ou de vacance). 

L’Expert en données immobilières commente : « L’interprétation qu’on peut en faire est que, en bonne partie au Québec, les anciens centres-villes se dévitalisent parce que l’activité économique se déplace vers les voies d’accès où les gens circulent plus en voiture pour aller notamment au travail, comme ils le font vers la Montée industrielle et l’Avenue Léonidas. Avec le temps, parfois, les anciens centres-villes se cherchent un peu. » 

Les solutions de l’expert et de la Ville 

Pour attirer davantage la population dans les artères commerciales moins fréquentées, Christian-Pierre Côté suggère d’évaluer ce qui gêne la fréquentation : « Est-ce qu’il manque de mobilier urbain pour permettre à la population vieillissante de s’asseoir ? Est-ce que l’éclairage et la signalisation sont défaillants ? Doit-on arranger un bout de trottoir cassé ? Le zonage est-il adéquat pour le secteur ? » 

La Ville de Rimouski favorise d’ailleurs la réflexion sur ce genre de solutions en lançant le « Plan d’action de relance du centre-ville ». Elle mise ainsi sur un appel de projets qui contribueront à la « dynamisation du cœur du territoire rimouskois ». Le premier projet, qui s’adresse aux propriétaires de bâtisses dans le périmètre visé, en est un de création de murales en collaboration avec le Centre d’artistes Caravansérail. Le second projet concerne les organismes à but non lucratif rimouskois. Ceux-ci sont invités à soumettre des idées créatives qui créeront un engouement au centre-ville en 2022 et 2023 lors de périodes moins achalandées via des installations ou activités innovantes.  

La date limite de dépôt pour ces deux volets du « Plan d’action de relance du centre-ville » est le 31 octobre. Pour en apprendre davantage sur la démarche, les critères d’admissibilité et soumettre votre candidature à cet effet, consultez la section Web sur le sujet au rimouski.ca. 

Commentaires

5 octobre 2022

Luce Fortin

Les nouveaux parcomètres ne facilitent pas la chose. Se stationner est déjà un défi, en plus, il faut courir la borne, connaître son numéro d'immatriculation, décoder le fonctionnement, finalement acheter un 15 minutes gratuit par exemple, retourner à la voiture. On a chaud avant de commencer à rejoindre le commerce. Les bons vieux parcomètres étaient plus simples... Et la cour du Walmart aussi...

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