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15 novembre 2022

Mireille Lévesque - mlevesque@lexismedia.ca

Comment attirer et retenir les employés convoités en contexte de pénurie

ÈRE POST-PANDÉMIE

Comment attirer et retenir les employés convoités en contexte de pénurie

©Photo : gracieuseté Unsplash.com

Paméla Bérubé, vice-présidente et cofondatrice de Go RH – une entreprise de services-conseils en ressources humaines – explique aux employeurs comment attirer et retenir les employés convoités en contexte de pénurie.

« Les employeurs qui ne sont pas encore résilients et qui pensent que ça va revenir comme avant le confinement vont s’en mordre les doigts : c’est maintenant que ça se passe, le changement, et seuls les joueurs en tête de file vont tirer leur épingle du jeu », explique Paméla Bérubé – vice-présidente et cofondatrice de Go RH.

Celle qui évolue dans l’univers des stratégies RH depuis de nombreuses années précise qu’il y aura approximativement 250 000 postes vacants au Québec jusqu’en 2030 et que les employés qui cherchent un emploi reçoivent généralement deux ou trois offres concrètes simultanément. « Vous devez, comme recruteur ou patron, faire annuellement l’exercice d’évaluation du marché pour savoir si les avantages que vous promettez sont concurrentiels, puisque si vous indiquez être compétitif dans votre offre et que c’est couci-couça, les personnes que vous rencontrerez en entrevue ne resteront pas », souligne-t-elle.

Madame Bérubé soutient que les employeurs doivent se demander « Pourquoi me choisirait-on ? » étant donné que les employés et les candidats envisagés ont maintenant « le gros bout du bâton ». Pour elle, la flexibilité des horaires s’avère incontournable et, si le secteur d’emploi ne permet pas de se trouver hors du bureau ou de se soustraire à des heures fixes, il importe d’offrir de la souplesse d’une autre façon : par exemple, en donnant des congés supplémentaires ou en permettant aux employés d’en prendre sans se faire culpabiliser.

Les employeurs n’échappent pas non plus, à ses dires, à la nécessité d’augmenter leur rayonnement via une bonne image de marque, entre autres, en encourageant de bonnes pratiques de gestion. « Nous ne sommes plus à l’ère où les gestionnaires dictent quoi faire, précise-t-elle, ils doivent être formés pour savoir s’adapter à divers types d’employés et les amener à collaborer et à s’engager. » Paméla Bérubé ajoute qu’en région l’embauche passe beaucoup par le bouche-à-oreille, d’où l'importance de mettre de l’avant des leaders empathiques qui seront par le fait même de bons ambassadeurs.

La vice-présidente et cofondatrice de Go RH conclut : « Si ce que l’on offre aux employés doit changer, la façon de les évaluer doit changer aussi. Ceux-ci souhaitent maintenant être évalués sur leur performance et l’atteinte de leurs objectifs plutôt que sur leur ponctualité ou le nombre d’heures travaillées. Le modèle de contribution de l’employé doit changer, on en est plus à donner une montre en or après 25 ans de services, les gens veulent maintenant qu’on les reconnaisse de manière personnalisée. C’est ce qui favorisera la rétention. »

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