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21 décembre 2022

Annie Levasseur - alevasseur@medialo.ca

Une Luçoise dans la distribution de Casse-Noisette des Grands ballets canadiens

5e PARTICIPATION

Éliane Jacques

©gracieuseté

La ballerine de Sainte-Luce Éliane Jacques danse dans le ballet Casse-Noisette des Grands ballets canadiens.

Une jeune femme de Sainte-Luce fait partie de la distribution du prestigieux ballet Casse-Noisette présenté par les Grands ballets canadiens tout le mois de décembre. Éliane Jacques profite pleinement de son expérience.

D’abord en tournée à Ottawa du 1er au 4 décembre, la production s’est installée à Montréal pour une série de représentations qui se poursuivent jusqu’au 30 décembre.

« C’est un des spectacles qui m’a donné le coup de foudre pour la danse quand je l’ai vu alors que j’étais petite. C’est symbolique pour moi. C’est vraiment un ballet magique et un classique du temps des Fêtes. À Ottawa, c’était ma première tournée avec la compagnie et j’ai vraiment aimé ça », explique Éliane Jacques.

La Luçoise a fait ses premiers pas de ballet à l’école de danse Quatre Temps de Rimouski. À l’âge de 12 ans, elle a quitté sa région natale pour Montréal puisqu’elle a été recrutée par l’École supérieure de ballet du Québec.

« Je vivais dans un pensionnat. Ça a été difficile au début, surtout pour mes parents. De mon côté, j’allais vivre mon rêve et j’étais vraiment heureuse. En ce moment, j’étudie au Cégep du Vieux Montréal dans un programme en danse. C’est mon avant-dernière année. Mon objectif par la suite sera ensuite d’obtenir un contrat professionnel en danse », exprime-t-elle.

Éliane Jacques

©Photo : gracieuseté Anne-Sophie Héroux - Le Laurentien

La jeune femme de 18 ans en est à sa cinquième participation au ballet Casse-Noisette. Au fil des ans, ses rôles ont été de plus en plus importants. Cette année, la ballerine est dans le corps de ballet de différentes scènes, dont « la valse des flocons de neige » et « la valse des fleurs ».

« Pour entrer dans le corps de ballet, ils nous font faire des auditions directement à l’École supérieure. Plus petite, je faisais différents rôles, mais cette année je danse avec les membres de la compagnie. Je côtoie des danseurs étoiles. C’est vraiment inspirant et parfois j’ai l’impression que ce n’est pas réel », affirme Éliane Jacques.

Pour parvenir à performer à un aussi haut niveau, la ballerine de Sainte-Luce doit travailler constamment pour perfectionner son art.

« Je m’entraîne environ six heures par jour tous les jours. La danse est presque thérapeutique pour moi. Ça me fait sentir bien et ça me permet de m’exprimer. Les mouvements expriment des choses que parfois les mots ne peuvent pas dire. Ça a toujours été un art qui me passionne », indique-t-elle.

Éliane Jacques est boursière du Conseil des arts et des lettres du Québec. Elle a eu l’occasion de participer à des stages à Vancouver et à Cincinnati en plus de performer pour la compagnie de danse contemporaine Fleuve Espace Danse de Saint-Jean-Port-Joli. La jeune femme a à cœur d’inspirer la relève lorsqu’elle revient dans sa région natale en offrant des ateliers.

« C’est important de représenter ma région. Je suis fière de dire que je viens de Sainte-Luce », conclut-elle.

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