04 février 2023

Communiqué L'Avantage - redactionrimouski@medialo.ca

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©Stéphane Quintin - Le Laurentien

L’inventaire aérien de l’an dernier dans la Zone 2 Bas-Saint-Laurent, affiche une importante diminution du cheptel à 7,4 orignaux/l0 km2.

Dans une lettre conjointe du 11 janvier au ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoît Charette, le front commun faunique estime que le Plan de gestion de l’espèce, échu depuis 2019, n’est plus adapté au déclin prononcé des orignaux observé au cours des dernières années. Le troupeau a chuté de 34 % à l’hiver 2022.

« L’inventaire aérien de l’an dernier dans la Zone 2 Bas-Saint-Laurent, affiche une importante diminution du cheptel à 7,4 orignaux/l0 km2 », dénonce le porte-parole du regroupement, Guillaume Ouellet, aussi président de la Zec Bas-Saint-Laurent et de la régionale des Zecs de la Zone 2.

Selon ce dernier, le retour à la chasse permissive de l’orignal en 2023, avec prélèvement de la femelle du veau et du mâle, dictée par le Plan de 2019, ne fera qu’accélérer davantage la baisse des orignaux et créer une situation quasi irréversible et encore plus préoccupante pour l’avenir de l’espèce et l’économie bas-laurentienne.

« Le ministre doit absolument reconduire la chasse restrictive dans la Zone 2 en 2023, afin de protéger les femelles, et conserver une qualité de chasse de l’orignal. La récolte des femelles impacte fortement la démographie de l’espèce », tranche Guillaume Ouellet. Le cas échant, il croit qu’une chasse contingentée de la femelle, comme en Gaspésie, Zone 1, pourrait être envisageable en 2023.

Les 10 gestionnaires fauniques pressent aussi le ministre Charette de favoriser rapidement la conception d’un nouveau Plan de gestion de l’orignal, adapté aux réalités actuelles du troupeau, et non à celui qui est caduc de 2019.