Un bilan de session étoffé pour Maxime Blanchette-Joncas

©Photo : Journal Le Laurentien – Véronique Bossé

Le député Maxime Blanchette-Joncas

Le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, présente son bilan pour la session du printemps 2023. Il brosse un portrait exhaustif des derniers mois, qui ont mis de l’avant des dossiers locaux et provinciaux.

Parmi les réalisations qui font la fierté du député, il nomme entre autres le financement historique obtenu par l’Université du Québec à Rimouski et ses partenaires pour réaliser de la recherche sur l’océan et le climat, ainsi que les 3,5M$ d’argent fédéral qu’il aura contribué à aller chercher pour le Théâtre du Bic.

Une pénurie de logements qui n’est pas terminée

Le logement demeure une préoccupation, mais monsieur Blanchette-Joncas se dit heureux d’avoir obtenu une bonification de 3,3 M$ du fédéral pour le projet de Serviloge, qui vise la création de 44 logements sociaux dans la maison-mère des Soeurs du Saint-Rosaire, bâtiment patrimonial phare de Rimouski. Ces sommes s’ajoutent à un financement initial de 7,7 M$ confirmé en février 2022, pour un total de 11 M$.

« La question du logement me préoccupe énormément. On est à quelques jours du 1er juillet et j’ai en pensée toutes les personnes qui nous appellent. Des personnes qui sont incapables de se trouver de nouveaux logements, qui sont incapables de se reloger. Il y a même des personnes qui ont les moyens de faire des dépenses pour leur logement, mais elles ne parviennent pas à en trouver. On va continuer à presser le pas au gouvernement fédéral pour avoir plus de programmes, qui sont plus accessibles, plus rapides, pour créer de nouveaux logements. »

Un travail d’équipe

Le député et son équipe estiment avoir contribué à la valorisation des droits des citoyens face à la machine gouvernementale, notamment en ce qui concerne l’avancement de dossiers.

D’autre part, le Bloc Québécois a participé à la mobilisation qui a fait reculer le gouvernement, qui avait annoncé des coupures d’heures pour 750 agents de services québécois à Service Canada.

En tant que porte-parole en sciences

Maxime Blanchette-Joncas est le porte-parole en matière de sciences et d’innovation et de la voie maritime du Saint-Laurent pour le Bloc Québécois. Il occupe ce rôle en militant pour la promotion du français dans les sciences, tout en cherchant à en inverser son déclin.

Il aura aussi soulevé le dossier des bourses d’études fédérales, qui n’ont pas été augmentées depuis 20 ans, en plus d’avoir déposé un projet de loi pour contrer la pénurie de main-d’œuvre dans le domaine maritime.

Les avancées du Bloc Québécois

Le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques souligne aussi les réalisations du Bloc.

« Il reste l’éléphant dans la pièce : une commission d’enquête publique et indépendante sur l’ingérence chinoise dans les institutions canadiennes et québécoises. Le Bloc Québécois a fait avancer ce dossier en adoptant la même attitude constructive qu’il a démontrée, entre autres, dans la lutte aux changements climatiques et aux feux de forêt ainsi que dans l’adoption des projets de loi C-11 et C-18 tant attendus par le milieu culturel québécois. Nous sommes restés connectés sur les préoccupations du Québec, par exemple les cibles d’immigration fédérales faisant fi de la réalité québécoise et la nécessité de fermer le chemin Roxham. Au fil d’arrivée, le Bloc Québécois signe des avancées majeures pour le Québec pendant que le gouvernement Trudeau semble à bout de souffle et loin des Québécois. »

« Nous avons coalisé les partis derrière nos projets de loi C-282 protégeant la gestion de l’offre et C-290 protégeant les lanceurs d’alerte. Nous avons collaboré à un gain majeur avec C-228 sur la protection des caisses de retraite. Nous nous sommes démarqués dans l’adoption des projets de loi C-21 sur l’interdiction des armes d’assaut sans affecter la chasse sportive et C-13 sur l’avenir du français. Nous avons aussi dégagé un consensus derrière une enquête publique sur les abus dans les sports. »

« Sans le Bloc Québécois, personne n’aurait critiqué les cibles d’immigration calquées sur la Century Initiative ni défendu la clause dérogatoire comme nous l’avons fait durant nos journées de l’opposition. Personne ne se serait battu, comme je l’ai fait, pour le poids politique du Bas-Saint-Laurent dans le redécoupage électoral. Personne n’aurait contesté la nomination par le premier ministre d’une conseillère contre l’islamophobie qui creuse des fossés au lieu de bâtir des ponts. Personne n’aurait remis en question les liens avec la monarchie. Ce sont tous des enjeux consensuels chez nous que seul le Bloc Québécois a portés », conclut monsieur Blanchette-Joncas.

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