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30 janvier 2024

Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca

Militer par l’art : la démarche de Véro Desro

Militer par l’art : la démarche de Véro Desro

©Photo : gracieuseté

L’artiste Véronique Desrosiers (Véro Desro) a tenu une vente au profit de La Débrouille.

L’artiste Véronique Desrosiers a lancé en décembre une vente au profit de la maison d’aide et d’hébergement pour les femmes cis et les personnes trans victimes de violence entre partenaires intimes, La Débrouille, en exposant ses œuvres à La Brûlerie d’ici.

Originaire de Causapscal, Véronique vit à Rimouski depuis maintenant trois ans, soit depuis le début de son baccalauréat en psychosociologie à l’Université du Québec à Rimouski, dont elle a obtenu son diplôme en avril 2023.

Plusieurs éléments expliquent pourquoi elle a choisi de faire sa vente au profit de la Débrouille.

« Je suis en train de découvrir mon féminisme et de me l’approprier. Je suis une personne quand même gênée, donc le militantisme et la vision que se fait le monde des féminismes, ça fait quasiment peur. Je me suis dit que l’art était ma façon de militer et que de faire une vente pour la Débrouille était aussi une façon de militer. Dans le milieu psychosociologique, il y a plusieurs personnes qui travaillent à la Débrouille. Je connaissais déjà des intervenantes qui y travaillent, alors c’était un peu la solution facile pour commencer. Je savais qu’elles allaient bien m’accueillir dans mon projet et qu’elles y seraient ouvertes. »

Militer par l’art : la démarche de Véro Desro

©Photo : gracieuseté

Véro Desro travaille plusieurs médiums en arts visuels.

« Ça s’est plus que bien passé. Quand j’ai accroché mes œuvres en début décembre, j’ai réalisé que j’allais non seulement ramasser des fonds pour la Débrouille, mais aussi que je pourrais y sensibiliser les gens. Il y a des gens dans le café qui m’ont interpellé pour savoir ce qu’était la Débrouille. Je m’attendais à ramasser un petit montant et finalement, c’était au-dessus de mes attentes. Tout le monde a très bien participé et j’étais vraiment touché de voir la participation de la collectivité. »

Artiste dans l’âme

Si Véronique ne partage ses œuvres avec le public que depuis récemment, elle pratique l’art depuis toujours.

« J’ai vraiment une famille artistique. Cela à fait en sorte que je touche à l’art depuis toujours, mais j’ai commencé à plus m’assumer en 2020, lorsque j’ai commencé à plus montrer mon art. J’ai vu que ça touchait les gens, qu’ils aimaient voir ce que je faisais et qu’ils aimaient connaitre ma démarche au travers de chaque projet et c’est là que je suis rendu ! »

« J’avais écrit ma démarche artistique et je crois que c’est difficile de la décrire, parce qu’elle est quand même large. J’adore explorer. J’adore utiliser de nouveaux médiums et j’aime surtout réutiliser. Ces temps-ci je travaille sur des projets de tissage sur cadre, alors je réutilise des retailles de laines, pour ne pas gaspiller de matériel. Je trouve ça satisfaisant. Par exemple, je vais passer de la vieille peinture au tamis pour ne pas la gaspiller. C’est une sorte de défi pour moi et j’aime relever ce défi de réutiliser au maximum. J’ai une grande conscience écologique aussi. »

Elle a d’ailleurs participé à quelques expositions depuis l’an dernier, notamment à la Maison de la Culture du Pic Champlain, ainsi qu’une première exposition à la Brûlerie d’ici - avant celle de décembre – en plus d’avoir participé à une exposition collective à l’Atelier l’Embryon.

Il est possible de suivre Véronique via sa page Facebook « Véro Desro, éclatée et récupérée. »

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