28 juin 2018

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Le processus de regroupement des trois Centraide, entrepris en 2015, a été entériné lors de trois assemblées extraordinaires tenues par chacun des organismes impliqués, entre le 19 et le 26 juin. Cette fusion survient dans un contexte où le secteur philanthropique québécois se professionnalise et se raffine depuis quelques années.

« Les gens, de façon globale, sont solidaires dans le projet. Tout le monde a envie qu'on réalimente le feu de Centraide. Il se passe des choses extraordinaires dans la communauté. Je pense qu'il faut prendre notre place comme organisation philanthropique, mieux faire connaître ce qu'on fait et stimuler les dons de plus en plus », indique la directrice générale de Centraide Bas-Saint-Laurent, Ève Lavoie.

La fusion sera effective le 1^er janvier 2019. Localement, l'équipe de Centraide Bas-Saint-Laurent demeure inchangée et ne subira aucune mise à pied. Elle travaillera de pair avec celle de Québec. La gouvernance du nouvel organisme unifié sera assumée par un conseil d'administration formé de 17 personnes. Deux de ces sièges seront réservés à des représentants du Bas-Saint-Laurent. « Le calcul des administrateurs a été fait au prorata de la population. Les 17 membres seront 100 % dédiés à l'ensemble du territoire incluant le Bas-Saint-Laurent », soutient Mme Lavoie.

Dons maintenus en région

Le regroupement s'opère sous deux marques de commerce distinctes, soit Bas-Saint-Laurent, ainsi que Québec et Chaudière-Appalaches. Centraide affirme que les dons recueillis dans ces deux régions seront retournés au bénéfice de leurs communautés respectives. D'ici l'officialisation de la fusion, un travail d'harmonisation des pratiques et des investissements sociaux se mettra en branle dans l'ensemble du Bas-Saint-Laurent. Un comité a été formé pour se pencher sur la question. La redistribution des dons recueillis s'effectuera régionalement.

« L'objectif n'est pas une rationalisation des dépenses et des postes de travail. C'est de créer cette expertise et synergie de travailler ensemble pour aller chercher plus de dons et investir encore plus dans les communautés », rappelle Ève Lavoie.