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04 octobre 2023

Véronique Bossé - vbosse@medialo.ca

La chienne qui était clown

La chienne qui était clown

©Photo : gracieuseté

Monsieur Nono, Pinotte et Clopin Lanouille.

Clopin Lanouille et Monsieur Nono sont connus de tous dans la région. Ce duo de clowns a longtemps fait carrière en se promenant un peu partout dans la province pour y répandre du bonheur, de la joie et des rires à profusion. Mais, qui dit Clopin Lanouille et Monsieur Nono, dit Pinotte Lacocotte. Leur adorable chienne, autant connue que ses parents humains, qui s’est malheureusement éteinte en mai 2023, tout juste deux semaines avant son quatorzième anniversaire.

Clopin, de son vrai nom Lise-Nathalie Lepage, a accepté de raconter l’histoire de sa Pinotte bien-aimée, qui a su marquer le cœur de tous ceux qui croisaient son chemin.

Lise-Nathalie et Sean (Monsieur Nono) pensaient à adopter un chien depuis un moment, mais hésitaient en raison de leur mode de vie qui les faisaient voyager constamment. C’est en mettant la main sur un livre intitulé « Partout avec mon chien » et en trouvant une annonce au sujet d’une portée de chiots dans le journal qu’ils ont adopté Pinotte. Née d’un père golden retriever et d’une mère labrador noire le 29 mai 2009, Pinotte n’aura presque plus quitté ses maitres après les avoir choisis au moment de son adoption. C’était important pour eux de l’avoir avec eux, sans pour autant la faire travailler. C’était d’ailleurs suffisant pour qu’elle marque tout ceux qu’elles croisaient.

« Elle nous accompagnait partout, mais on ne la faisait pas travailler. Elle faisait seulement la partie avant et la partie après. On ne voulait pas non plus la faire travailler. Déjà qu’en l’amenant partout elle devait se plier à nos horaires, on ne voulait pas lui imposer une activité qu’elle n’aurait pas choisie. C’était donc parfait qu’elle nous suive juste pour le bonheur. Si on partait sans l’emmener à certains hôtels, les gens nous demandaient pourquoi elle n’était pas avec nous. »

Son bien-être : la priorité numéro 1

Si l’horaire de spectacles de Clopin et Nono ne laissait pas beaucoup de place à une routine de vie traditionnelle, c’était non-négociable pour les deux interprètes de s’assurer d’offrir à Pinotte une vraie vie de chien.

« Peu importe où on était ou l’heure qu'il était, Pinotte marchait deux fois par jour. C’était sa marche et ensuite on déjeunait, on se maquillait, on se costumait et on allait travailler, mais c’était toujours Pinotte en premier. À la fin de notre journée, même si on n’avait plus de voix, plus de jambes et plus d’énergie, avant d’aller se coucher, on allait faire une longue marche avec elle. »

Et même si elle ne travaillait pas en tant que « chien clown », c’était dans sa nature de faire rire les gens autour d’elle.

« Quelques jours avant son décès, elle avait la tête dans un trou d’eau pour regarder une grenouille. Les golden retrievers sont vraiment des petits soleils. Ils ont tout le temps une blague à te sortir, c’est vraiment un chien clown, qui va faire des niaiseries. Elle sortait souvent nos souliers de la maison et allait les porter sur le terrain du voisin. Au printemps, quand la neige fondait, ce n’étaient pas des cacas que je trouvais, c’étaient des mains ou des fesses de toutous et plusieurs balles. »

La chienne qui était clown

©Photo : gracieuseté

Pinotte était une vraie farceuse.

Le décès de cette gentille chienne farceuse en mai dernier aura causé à ses maitres une peine proportionnelle à l’amour qu’ils lui portaient.

« Pinotte va toujours rester dans mon cœur : c’était ma fille. Je n’ai pas eu la chance d’avoir des enfants, j’ai donc tout jeté mon amour sur cette petite bête-là. Son décès a vraiment fait une grosse différence. Je n’avais plus vraiment de qualité de vie. Je n’allais pas marcher : c’est rare que tu ailles marcher seule quand ça fait 14 ans que tu marches avec un chien. Elle est aussi décédée subitement. Ce n’était pas du tout ce que j’avais imaginé. On pense qu’elle a fait une rupture de la ratte. On ne l’a pas vraiment su. Quand elle est partie, j’ai vraiment eu l’impression que j’avais perdu un enfant, comme si je faisais un deuil infantile. Au travail, mes collègues ont vraiment été chouettes, ils m’ont laissé le temps de remonter la pente et ça m’a pris du temps. Avoir de la peine est une forme d’amour. »

Une fois prête, Lise-Nathalie a adopté, au centre de services animalier de Rimouski, Touby, un petit chien avec un grand besoin d’amour et de patience.

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Commentaires

5 octobre 2023

Clopin

Quel magnifique article ! Il est encore plus beau que ce que je m’avais imaginé ! Ça prend énormément de talent pour transmette aux lecteurs tout l’amour que nous avions pour elle. Quel tour de force de résumer un interview de plus d’une heure en 750 mots ! Je te remercie infiniment Véronique et bravo pour ton excellent travail !

7 octobre 2023

Brigitte

Quel bel article, j'ai les yeux pleins d'eau a revivre cette perte. Pinotte a été le meilleur chien pour nous faire rire, elle avait sa façon à elle de se faire comprendre. Elle a visité le Québec au complet avec ses parents et elle adorait ça. C'était un chien super intelligent, elle savait être là quand tu étais triste ou fatigué, à condition que tu ailles te promener avec elle bien sûr hi hi hi Tu seras toujours dans nos coeurs ma belle Pinotte d'amour.

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