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16 novembre 2017

« Junior Majeur » présenté en avant-première à Rimouski ce soir

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Le réalisateur du film « Junior Majeur », Éric Tessier, ainsi que quatre de ses acteurs, Antoine Olivier Pilon, Rémi Goulet, Alice Morel-Michaud et Daniel Thomas étaient présent à Rimouski aujourd’hui pour l’avant-première du  film au cinéma Lido.

La salle 1 du cinéma rimouskois était comble ce soir, alors qu’aux environ de 280 personnes s’y sont réunies pour voir, avant tout le monde, la suite du film « Pee Wee » qui a connu un succès en salles lors de sa sortie il y a cinq ans. Plusieurs joueurs de L’Océanic de Rimouski y étaient également présents.

Dans le deuxième opus de la série commencée à l’époque où les jeunes font partie d’une équipe pee wee, les deux amis, Janeau Trudel (Antoine Olivier Pilon) et Joey Boulet (Rémi Goulet) ont grandi et accédé aux rangs de la Ligue de hockey junior majeure du Québec (LHJMQ), enfilant l’uniforme des Saguenéens de Chicoutimi. « C’est une continuité. Ce sont les mêmes comédiens, donc l’âge qu’ils ont dans le film est l’âge qu’ils auraient dans la réalité. Les auteurs (Emmanuel Joly et Martin Bouchard) souhaitaient en faire trois volets, pee wee, junior, donc la fin de l’adolescence et la ligue nationale, adulte. Le troisième film devrait arriver avant cinq ans, selon les auteurs, parce qu’on n’est pas obligé d’attendre qu’ils aient 30 ans. »

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Les membres de l'équipe du film présents à Rimouski aujourd'hui : Antoine Olivier Pilon, Éric Tessier, Rémi Goulet, Alice Morel-Michaud et Daniel Thomas.

La production a prévu une tournée de présentation du film dans tout le Québec, s’arrêtant particulièrement dans des villes qui possèdent un fort esprit hockey, comme à Rimouski, puisque même si le film tourne autour des Saguenéens de Chicoutimi, qui rencontrent les Huskies de Rouyn-Noranda, chaque équipe de la LHJMQ peut potentiellement s’y identifier.

Tournage exigeant

Chausser les patins de joueurs de hockey de la LHJMQ n’est toutefois pas de tout repos, comme l’ont constaté les deux acteurs : « Le tournage s’est fait en 29 jours, disséminés sur plusieurs mois. Mais ce sont des longues journées, qui demandent pas mal physiquement, on chaussait nos patins 12 heures d’affilée. Mon premier jour à Rouyn, j’avais des ampoules partout, c’était horrible et c’était la premier journée, je me disais qu’il y en avait encore 12 comme ça ! On finissait tard, vers 20 h 30, on recommençait à 5 h 30, la fatigue s’accumule », se souvient Rémi Goulet.

Même si la plupart du temps, les acteurs étaient doublés par des joueurs de l’équipe des Patriotes du Cégep de Saint-Laurent, ils ont tous les deux dû se (re)mettre au hockey : « On a joué quand on était jeunes, sur des glaces extérieures mais rien de plus », ajoute Rémi Goulet. Les acteurs ont tourné un mois et demi et ont ensuite pratiqué le hockey pendant six semaines « C’était quatre fois par semaine avec Norman Flynn, c’était intense, ensuite on a tourné nos scènes de hockey à Chicoutimi et Rouyn-Noranda pendant presque deux semaines. »

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Si le côté physique a sans doute été la partie la plus dure pour les deux gars de 20 ans, les scènes demandant de l’émotion étaient également exigeantes, de l’avis de Rémi Goulet : « On joue tous les deux des amis. Julie est journaliste, et ça nous met un peu dans la « merde ». Mais tout ça nous met dans les patins des joueurs, qui ont des choix déchirants à faire, selon leurs valeurs. »

De son côté, Alice Morel-Michaud (Julie) a eu un peu moins de travail physique que ses confrères. De « goaler » dans le film Pee Wee, elle est passée étudiante en journalisme au Cégep de Jonquière en Art et technologie des médias (ATM): « Je ne suis pas trop triste ! plaisante-t-elle, c’est exigeant, des grosses journées de tournage, moi ça m’a allégé mes journées, j’étais dans les gradins, au chaud. »

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Plusieurs joueurs de l'équipe de hockey L'Océanic étaient présents à l'avant-première.

Un monde de pression

M. Tessier explique que ce deuxième film est différent du premier en termes d’enjeux : « Ce sont des enjeux adultes. Ce qui est intéressant est de voir dans quelle pression ces jeunes vivent. À Montréal, les gens ne savent pas nécessairement comment ça se passe en région, où les gens connaissent bien leurs équipes, comme L’Océanic. Ils sont importants. Donc il y a une pression sur eux, un enjeu de performance, et évidemment quand on est sous pression, on fait des gaffes et eux vont devoir vivre avec les conséquences de tout ça pour essayer de se sortir du mauvais pas dans lequel ils se sont mis tous les trois. C’est aussi un film sur la culpabilité, de ne pas dire tout ce qu’on devrait dire, et aussi sur apprendre à devenir un adulte, comme un passage qui s’opère. »

Question hockey, le niveau de jeu est complètement différent, un défi supplémentaire pour le tournage, ajoute le réalisateur : « Avec les petits « kids », il n’y a pas de contact. Junior Majeur c’est 50 fois plus rapide, c’est plus « rough », il fallait le tourner de façon différente. »

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Heureuses retrouvailles

Les acteurs et leur réalisateur n’avaient pas retravaillé ensemble depuis cinq ans. « On est très heureux, c’était déjà planifié qu’il y ait une suite avec « Pee Wee », dépendamment du succès du film, et on a su un peu avant qu’il y aurait une suite. On avait déjà ce film qui commençait à grandir en nous. On a été comme très excités de la première journée d’essais de texte. », affirme Antoine Olivier Pilon.

« C’est intéressant parce que quand on les choisi à 13 ans on n’est pas certain qu’ils continuent, là il s’est avéré que oui, ils sont bons en plus. Ça rend ça très touchant de les voir se bonifier et devenir adulte », explique M. Tessier.

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

Des chandails ont été distribués aux premiers arrivants au cinéma Lido.

Le film sort le 23 novembre.

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