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16 novembre 2017

La boutique de danse rimouskoise Turlututu prend de l’expansion au Saguenay

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

NOUVELLE SUCCURSALE. La danseuse de ballet professionnelle et professeure de danse rimouskoise Kay Savard ouvre une deuxième succursale de sa boutique rimouskoise Turlututu de Rimouski à Chicoutimi.

Devenue spécialiste en matière de chaussons de pointe depuis quelques années et lorsqu’elle a su que la boutique de danse de Chicoutimi était en vente, Mme Savard a sauté sur l’occasion : « C’est mon coin de pays, je viens de Chicoutimi. La propriétaire de la boutique a 93 ans, sa fille, qui s’en occupait, 65 ans. Cela faisait 44 ans que la boutique était active. La compagnie Bloch voulait voir s’établir une spécialiste du chausson pour développer son marché, alors j’ai racheté le fonds de commerce et voilà ! », se réjouit Mme Savard, qui a conservé l’emploi de la gérante du magasin sur place et qui conserve également sa boutique de la rue de l’Évêché.

Kay Savard a déménagé sa boutique dans une maison patrimoniale de la rue de l’Évêché en 2014, elle se situait auparavant rue Saint-Pierre. En plus de vendre des chaussons et diverses tenues vestimentaires et objets pour la danse, elle donne des cours privés de perfectionnement et un service personnalisé pour les chaussons de pointe.

Elle explique que le choix des chaussons de pointe est tout un art et que les compagnies fabricantes les confectionnent à la main. « Il faut savoir qu’il existe près de 1 000 modèles, seulement chez la compagnie Bloch. J’ai constaté que les pieds des danseuses étaient différents selon les régions du Québec. J’en garde donc cinq modèles dans ma boutique, 10 à Chicoutimi. »

Premières pointes

La professeure, qui coud elle-même les rubans et les élastique sur les chaussons, ajoute que les premiers chaussons de pointe devraient être portés à partir de 12 ans : « Le temps que le corps et la masse musculaire soient bien formés, que la tenue du corps soit maîtrisée. C’est aussi l’âge où la croissance des genoux est en général achevée. D’année en année, les pieds des danseuses se modifient, se musclent. Une jeune danseuse qui danse tous les jours peut passer jusqu’à quatre paires par année. »

Kay Savard ajoute qu’en 50 ans, les choses ont bien changé. Elle se souvient de ses premières pointes de ballerine alors qu’en 1975, elle a fait partie de la première cohorte du programme de concentration danse créé par Ludmilla Chiriaeff, à l’âge de 9 ans : « On arrivait, on nous donnait nos pointes, on les portait. Aujourd’hui, il y a des calculs mathématiques pour connaître la bonne taille de chausson. Je préfère le faire à l’œil, et ce que j’aime par-dessus tout, c’est que grâce à mon métier, j’ai pu rester en contact avec les jeunes ballerines, je peux leur prodiguer mes conseils basés sur mon expérience et elles me posent toutes sortes de question. »

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