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23 novembre 2017

De la création de bijoux dans le Haut-Pays de la Neigette

©Photo TC Media - Adeline Mantyk

MÉTIER D’ART. L’artisane en joaillerie, Catherine Coulombe, qui tient sa boutique en plein cœur du Haut-Pays de la Neigette à Saint-Narcisse-de-Rimouski, tiendra ses traditionnelles journées de braderie de vendredi à dimanche. Incursion dans un monde de bijoux.

Installée depuis huit ans à Saint-Narcisse, Mme Coulombe a développé son entreprise, Les créations à Cath, à Sainte-Odile : « Je travaillais dans ma chambre, assise en indien. Ça fait huit ans que je suis ici et je suis mieux installée, j’ai un grand atelier. »

À 19 ans, elle confectionnait des bijoux en macramé qu’elle vendait dans des marchés aux puces. Son Baccalauréat en design de mode en poche, elle a ensuite sillonné le monde pendant plusieurs années : « Je faisais de l’importation, je partais en Asie, Pérou Équateur, Chili, Thaïlande, Népal, à Bali. Le côté artisanal de chaque pays m’intéressait beaucoup. Je vendais des sacoches dans les festivals d’été, en plus de mon créneau métier d’art. J’ai complété un baccalauréat en enseignement primaire mais ma passion ne m’a jamais quittée. »

Aujourd’hui, à 39 ans, son entreprise rayonne depuis 16 ans dans tout le Québec, possédant en plus d’une boutique en ligne, 50 points de vente. Elle participe, entre autres, à la campagne de financement de la nageuse Heidi Levasseur pour sa traversée de l’Atlantique à la nage et à celle de l’équipe rimouskoise des Roses de feu, Louise Arsenault et Chantal Pineault, pour le trophée Roses des sables.

Exercer son métier en milieu rural

Mme Coulombe ne voit aucun inconvénient à exercer son métier dans un milieu rural, au contraire : « Ça ne change rien car je travaille chez moi. À un moment, ça aurait été plus facile pour moi d’être à Québec ou Montréal, car c’est moi qui sélectionnais pour les boutiques. Mais avec le site Web c’est facile, je pourrais être n’importe où. »

Son métier d’art est l’étain, qu’elle combine avec d’autres matériaux pour en faire des bracelets, colliers, boucles d’oreilles ou autres bijoux, qu’elle crée de la base jusqu’à la fin. « Je pars de planches d’étain, qui est un matériau qui fond à basse température, que je taille. J’y ajoute d’autres matériaux, comme la fourrure recyclée ou la céramique, que je fabrique du début, en faisant chauffer l’argile. »

Même si elles n’y sont pas produites, toutes les pièces sont créées à Saint-Narcisse. « Je pars de la cire ou du métal et une fois que mes pièces modèles sont faites, je les envoie dans un atelier spécialisé à Montréal, qui possède le matériel nécessaire pour en produire des moules pour les faire en série. Mais les pièces de base sont produites ici. Tout est fait au Québec. »

La création dans le sang

Parce qu’elle ne s’arrête jamais de créer, la joaillière a entamé une nouvelle section, « Les Touski », des bijoux un peu plus fantaisies que la créatrice ne se lasse pas de confectionner : « Chaque jour, je m’amuse, je prends un vêtement d’un designer québécois et je fais plusieurs bijoux qui s’harmonisent avec, composés de tout ce qui reste de mes collections, d’où le nom. »

Avec ses « Touski », Mme Coulombe se rend à plusieurs braderies, Québec, Montréal, ou Sherbrooke. « L’objectif est de liquider les anciennes collections. J’ai aussi voulu en faire profiter le monde ici, alors depuis quatre ans, je fais une braderie chez moi à Saint-Narcisse. »

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